L'essentiel de l'actu RH & Compta – Semaine 19

Pas le temps de faire votre veille métier ? La rédac' d’Appvizer l’a faite pour vous !

Au programme de cette semaine : ce que veulent vos salariés, pourquoi les recruteurs se trompent en évaluant les soft skills, les comportements sexistes toujours présents en entreprise, la deadline pour le paiement des primes d’intéressement et de participation c'est fin mai, et ce qui change en droit social en mai. Bonne lecture !

Un événement aussi fort et rare qu’une crise sanitaire a de quoi chambouler durablement la société à différents niveaux. Le marché du travail ne fait pas exception ! Une giga étude mondiale menée par le cabinet Mercer auprès de 11 000 salariés révèle les nouvelles attentes des collaborateurs·trices vis-à-vis de leur entreprise.

Pour résumer, voici ce que veulent les salarié·e·s :

• une entreprise qui s’engage dans le développement durable pour (96 %),
• travailler avec son entreprise (et non plus pour),
• plus de confiance et d’autonomie,
• se former en continu.

D’autres tendances à découvrir dans l’article pour mieux répondre aux souhaits de vos salariés (et les garder !).

Lire l’article sur franceinfo

Êtes-vous certain·e de bien évaluer les soft skills des candidats pour éviter les erreurs de recrutement ?

La dernière étude de Parlons RH et We Suggest « Baromètre RH L’évaluation des soft skills en 2022 » dévoile que près de la moitié des recrutements qui échouent après 1 an et demi sont le résultat d’une mauvaise évaluation de ces fameuses compétences douces.

Les leçons à retenir ?

1. Une soft skill n’est pas forcément être sociable (il y a aussi l’intelligence émotionnelle, l’empathie ou la créativité).
2. Les soft skills ne sont pas liées au diplôme.
3. On n’évalue pas les soft skills avec notre intuition, il y a des outils pour ça (tests de personnalité ou psychométrique par exemple).

Découvrez 4 précieux conseils dans cet article pour manier l’évaluation des soft skills avec finesse… et justesse !

Lire l’article sur Cadre & Dirigeants Magazine

Blagues à connotation sexuelle, remarques sur le physique ou la tenue vestimentaire, contacts physiques non consentis : le sexisme en entreprise, ce n’est pas encore de l’histoire ancienne ! 6 salariés sur 10 déclarent avoir été exposé à au moins un agissement sexiste ou sexuel ces derniers mois selon un sondage Ekilibre et Opinion-Way. Les ¾ des sondés estiment même que ces agissements n’ont pas tendance à diminuer.

Un problème à prendre au sérieux pour les entreprises, puisqu’il s’agit de 16,5 millions de personnes touchées. Les jeunes femmes sont les plus touchées, plus dans le public que le privé, et l’agression vient généralement d’un·e collègue (58 %), parfois d’un supérieur hiérarchique (9 %) ou d’un client (8 %).

Face à ce fléau, les collègues constituent le meilleur soutien (36 %), suivi du manager direct (22 %) et des RH (19 %).

Côté solutions à mettre en place pour endiguer ce phénomène, les salariés préconisent d’abord des actions de prévention (60 %), mais aussi des sanctions (39 %). Entreprises, à vous de jouer !

Lire l’article sur FocusRH

Vous faites partie des entreprises qui versent des primes de participation ou d’intéressement à leurs salarié·e·s et qui ont clôturé leur exercice au 31 décembre 2021 ?

Alors petit rappel : il vous reste jusqu’au 31 mai au plus tard pour les verser à vos collaborateurs·trices. Et mieux vaut respecter la date butoir sous peine de devoir payer des pénalités de retard.

Lire l’article sur Les Echos Entrepreneurs

Le télétravail fait partie intégrante de nos vies. Si le bien-être et la productivité font partie des effets positifs, le baromètre des flottes et de la mobilité de l’Arval Mobility Observatory révèle que ce nouveau mode de travail entré dans les mœurs rend plus difficile la gestion de la mobilité.

Comment gérer le parc automobile ? Quelles solutions alternative de mobilité offrir aux salariés ? Faut-il continuer à financer les transports en commun pour un salarié qui ne vient qu’une fois par semaine au bureau ? Comment mieux gérer ces dépenses !

Autant de réponses à ces questions dans l’article complet !

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Quelles sont les nouveautés du mois de mai côté droit social ?

Voici le résumé express :

• le smic augmente de 34 € par mois pour un montant de 1302,64 euros ;
• l’ARPE, organisme chargé du dialogue social entre les entreprises de plateforme et leurs travailleurs, élira ses premiers représentants les 9 et 16 mai 2022 ;
• la Cour de cassation doit délibérer sur la barémisation des indemnités du prud’homme en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse.

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