La reconnaissance au travail : théories et pratiques !

La reconnaissance au travail : théories et pratiques !

Mis à jour le 30 septembre 2020, publié initialement en septembre 2019

La reconnaissance se traduit de différentes manières. Selon le contexte dans lequel le mot est utilisé, la définition varie.

Dans cet article, on s’intéresse plus particulièrement à la reconnaissance au travail, aux différentes formes existantes, aux bénéfices de celle-ci et enfin à comment l’intégrer dans l’entreprise.

Comment un simple « merci », une tape sur l’épaule ou encore un déjeuner entre collègues peut impacter la productivité et le bien-être des collaborateurs au travail ? Voyons ensemble quelques bonnes pratiques en la matière.

Qu’est-ce que la reconnaissance ? 

La reconnaissance au travail est devenue un sujet central, mais aussi déterminant pour les entreprises et les employés au fil des années. En effet, elle représente un des principaux leviers d’engagement au travail et sert de prévention à la démotivation, au mal-être et de ce fait à la baisse de productivité des collaborateurs.

La reconnaissance au travail est la manière dont l’individu perçoit les marques de considération qui lui sont portées par son manager, ses collègues ou son client ainsi que les attentions qu’il porte lui-même aux autres. Cette reconnaissance se traduit souvent par des échanges qui ont pour but de se sentir reconnu et valorisé par ses pairs.

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Quels sont les différents types de reconnaissance ?

Nous n’avons pas tous la même conception de ce qu’est la reconnaissance. En effet, comme pour chaque chose du quotidien, nous ne sommes pas réceptifs aux mêmes mots, gestes ou actions. En ce qui concerne la reconnaissance, cela fonctionne de la même manière, chaque personne réagit différemment selon son caractère, ses valeurs et principes.

Malheureusement, nous vivons dans une ère où les entreprises pensent que la reconnaissance des résultats est la seule solution existante et efficace. Bien au contraire, celle-ci ne suffit pas et peut même engendrer une réaction négative si elle est utilisée seule. 

En effet, il existe deux autres types de reconnaissances nécessaires pour compléter celle des résultats : la reconnaissance de la façon de travailler, car les résultats ne sont pas toujours liés à la quantité/qualité du travail fourni, et la reconnaissance de l’individu, car elle répond au besoin d’estime et d’appartenance des collaborateurs.

La reconnaissance au travail en chiffre 

De nos jours, il existe différentes plateformes permettant d’exprimer plus souvent, facilement et de façon ludique de la reconnaissance entre pairs.   

En effet, suite à une étude effectuée à partir d’une de ces plateformes, auprès de collaborateurs anonymes, on peut remarquer que la reconnaissance des résultats représente seulement 15 % des marques de reconnaissance même dans les organisations les plus performantes, et ce malgré le fait qu’elle soit la plus facile à exprimer.

La reconnaissance de la façon de travailler quant à elle représente 23 % des témoignages de reconnaissance, selon l’étude. Valoriser le travail des collaborateurs leur permet de gagner en estime et en assurance.

Enfin, la reconnaissance de l’individu compte pour 62 % des témoignages de reconnaissance. Elle est considérée comme essentielle par les collaborateurs eux-mêmes, car elle leur permet d’assouvir leur besoin d’estime et d’appartenance.

Ce qui a été déduit de cette étude est qu’il ne faut pas avoir de restriction en ce qui concerne la reconnaissance. Utilisée correctement, elle ne peut engendrer que du positif.

3 types de reconnaissance au travail

Les 5 langages de la reconnaissance 

Nous ne parlons pas tous le même langage de la reconnaissance. Si tout le monde souhaite être reconnu, nous ne sommes pas tous sensibles aux mêmes marques de considération. Ainsi, certains témoignages de reconnaissance peuvent être mal interprétés si le collaborateur ne valorise pas la marque de considération utilisée.

Pour éviter ce genre de malentendu, source de tensions dans l’entreprise, il est nécessaire d’identifier les langages primaire, secondaire et dissident de chaque collaborateur, et d’agir en conséquence. 

Il existe 5 langages de la reconnaissance :

  • Les collaborateurs qui ont pour langage primaire « les mots valorisants » ont besoin d’entendre que leur contribution compte au travers de compliments (oraux ou écrits).
     
  • D’autres seront plus sensibles aux « moments privilégiés ». Le temps de qualité sera alors très apprécié, que ce soit lors d’un entretien en 1:1 avec son manager ou encore un déjeuner de groupe avec ses collègues.
     
  • « Les services rendus » représentent une marque forte pour les collaborateurs qui y sont sensibles. Pour celui qui a ce langage, les petits coups de main de leurs collègues témoignent de l’importance de l’esprit collectif de l’entreprise.
     
  • « Les cadeaux attentionnés » sont les plus belles preuves de considérations que vous puissiez faire à un collaborateur sensible à ce langage. Aussi, il sera plus touché par l’aspect inattendu et personnalisé du geste que par le présent en lui-même. 
     
  • « Les interactions physiques » renforcent le sentiment d’appartenance du collaborateur sensible à ce langage. Il regroupe tous les moments d’interactions physiques (poignée de main, tape sur l’épaule, high five…). 

Nos conseils pour instaurer la reconnaissance au travail dans votre entreprise 

Pour commencer à intégrer une culture de la reconnaissance dans votre entreprise, il faut tout d’abord identifier votre langage de la reconnaissance ainsi que celui de vos collaborateurs. Vous découvrirez dans notre livre blanc un test en ligne afin de déterminer votre langage primaire, secondaire et dissident. 

Voici quelques exemples concrets de gestes simples à adopter pour exprimer sa reconnaissance en fonction du langage primaire de vos pairs.

Les personnes sensibles aux « mots valorisants »

  • Rédiger un feedback positif.
  • Transmettre à toute l’entreprise le travail du collaborateur avec un mot soulignant sa qualité.

En ce qui concerne le langage des « services rendus » :                

  • Spontanément, effectuer quelques tâches pour le collaborateur pour le décharger 
  • Accepter d’aménager des horaires de travail spécifiques

Au niveau des « cadeaux attentionnés » :

  •  Apporter un café ou un verre d’eau durant la journée pour montrer que l’on remarque le niveau de concentration intense
  • Apporter un gâteau pour célébrer anniversaires et autres grandes occasions
  • Offrir une prime exceptionnelle inattendue

Pour les « moments privilégiés » :

  • Proposer une pause café ou une pause déjeuner pour discuter de la façon de travailler
  • Proposer un entretien 1:1 pour débriefer le résultat (et prendre des notes)

Enfin, les « interactions physiques » :

  • Faire un check à tous les membres de son équipe le matin
  • Faire une petite tape sur l’épaule en guise d’encouragement
  • Lancer un High Five ou serrer la main du collaborateur

Conclusion

De nos jours, la reconnaissance au travail est devenue un pilier de la motivation dans les entreprises. Elle représente un vrai levier de l’engagement au travail pour les collaborateurs, qui se sentent valorisés et ont envie de se dépasser. Mais encore faut-il savoir l’exprimer de façon concrète et efficace. En effet, se contenter de la reconnaissance des résultats est loin d’être suffisant.

Pour instaurer une réelle culture de la reconnaissance et pour avoir un impact sur le besoin d’estime des collaborateurs, il faut y ajouter les deux autres formes de reconnaissance vues précédemment. Afin de pallier à quelconques malentendus suite à l’expression de sa reconnaissance, il existe les 5 langages de la reconnaissance. C’est en identifiant son propre langage et celui de ses pairs qu’on va pouvoir exprimer sa reconnaissance de la meilleure des façons.

Il en est d’autant plus nécessaire au vu des statistiques récentes qui ont démontré que 78 % des employés ne se sentent pas reconnus au travail et 39 % ne se sentent pas appréciés. Or, 69 % des employés ont témoigné qu’ils travailleraient plus dur s’ils estimaient que leurs efforts étaient mieux reconnus. Ces chiffres démontrent l’importance de la reconnaissance et l’impact énorme qu’elle peut avoir sur la productivité.

Pour tout savoir sur la reconnaissance en entreprise et sur comment la développer, téléchargez notre livre blanc sur le sujet !

La reconnaissance : théories bien pratiques pour motiver vos équipes

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Article sponsorisé. Les contributeurs experts sont des auteurs indépendants de la rédaction d’appvizer. Leurs propos et positions leur sont personnels.

 Jérémie Sicsic est un multi-entrepreneur dans les RH. Il a tout d’abord cofondé Unow — solution de formation digitale — puis Briq, logiciel développant l’engagement des salariés grâce au micro-feedback. Il est avant tout passionné par le sujet du développement des collaborateurs, que ce soit par le biais de la formation ou bien du feedback 

Jérémie Sicsic

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