

Et si les outils no code étaient la réponse à la digitalisation des entreprises ? Milan Boisgard, créateur du Product Builder nous partage sa vision et les métiers d'avenir du No Code !
Le média de ceux qui réinventent l'entreprise
Les logiciels métiers standards ne répondent pas correctement aux besoins des entreprises, pour diverses raisons :
Si les logiciels métiers classiques sont lourds et difficiles à faire évoluer, c’est parce qu’ils sont codés à la main par les développeurs. La rédaction du code est longue et complexe.
Pour cette raison, les logiciels métiers proposés par les éditeurs :
En effet, compte tenu de la lourdeur des investissements pour redévelopper une nouvelle génération de logiciels, peu d’éditeurs osent se lancer dans des projets de refonte d’un logiciel.
En parallèle les besoins de métiers, eux, continuent à évoluer de plus en plus rapidement.
L’écart se creuse entre les besoins réels des métiers et les fonctionnalités réelles des logiciels.
Les logiciels métiers sont de plus très difficiles à personnaliser.
Pour adapter les logiciels métiers aux besoins spécifiques des entreprises, les possibilités sont limitées et onéreuses :
Parfois, il est possible de réaliser des développements spécifiques sur le logiciel métier standard.
Il n’existe pas aujourd’hui de solution satisfaisante pour répondre aux besoins des entreprises.
Pour résoudre ce problème, il faudrait :
À partir de la fin des années 2000 sont apparus de nouveaux outils permettant d’accélérer le développement des logiciels, avec l’idée d’industrialiser la production de code.
Cette tendance a produit trois générations d’outils.
À la fin des années 2000, les premiers outils low-code sont apparus, permettant de réaliser des logiciels en réduisant de manière importante l’écriture de code (Outsystem, Mendix).
Cette génération de logiciels a permis d’accélérer les développements par 2.
Cependant, ces outils présentent encore plusieurs limites empêchant d’atteindre l’objectif recherché :
À partir des années 2015, les outils no-code sont apparus (Bubble, Webflow, etc). Il s’agit d’une évolution des outils low-code permettant de réaliser les logiciels sans écrire une seule ligne de code.
Ces logiciels ont permis de résoudre la première limite des logiciels low-code : pas de code à écrire à la main et nul besoin d’être développeur pour réaliser un logiciel.
Cependant les 2 autres limites des logiciels low-code sont toujours d’actualité.
Pour lever les 2 limites restantes, des outils no-code métiers sont apparus récemment (Yoo Soft).
Ces outils permettent de réaliser des logiciels complexes à partir de Composants Métiers Standards pré-modélisés pour chaque secteur d’activité.
Ces composants intègrent les meilleures pratiques métiers comme les logiciels standards classiques. Dans les outils no-code métiers, le concepteur manipule des objets métiers comme « une fiche produit », « une fiche client », « une gestion de commande », etc.
Un simple glisser-déposer permet de créer en quelques minutes un logiciel standard.
Cependant, comme ces composants ne sont pas codés, mais modélisés, ils sont facilement personnalisables au sein de l’outil de conception no-code métier, sans écrire une seule ligne de code.
Cette personnalisation permet néanmoins de garantir un haut niveau de compatibilité ascendante.
Cette dernière génération de logiciels no-code permet de réaliser les logiciels métiers standard 25x plus rapidement. Ces solutions métiers standards ne sont pas développées à la main, mais modélisées graphiquement. Le code est généré automatiquement.
Comme ces logiciels sont modélisés, il est facile de modifier graphiquement n’importe quel comportement du logiciel (structure de données, écrans, règles de gestion ou de calcul, processus, interfaces de données, etc.) pour s’adapter aux besoins particuliers de chaque client.
Cette personnalisation est réalisée en quelques heures et sans écrire la moindre ligne de code.