

Vous ne savez plus où donner de la tête dans vos stocks ? Vous ne savez pas comment évaluer leur réapprovisionnement efficacement ? Essayez la méthode MRP.
Le média de ceux qui réinventent l'entreprise
Cette année, on m’a invité, au SCOPE East, un événement animé par des experts du métier, et consacré aux questions stratégiques, tactiques et opérationnelles de la chaîne logistique. Parmi les multiples ateliers pédagogiques auxquels j’ai assisté (les thèmes allaient de la vente aux biens de consommation), un de ceux qui a retenu mon attention était présenté par le détaillant et fabricant de produits de luxe Tiffany & Co et traitait de l'intégration verticale dans la chaîne logistique de la vente de détail.
Les entreprises qui déploient ce type de stratégie contrôlent l'amont et l'aval de la chaîne logistique : elles sont propriétaires de l'approvisionnement des matières premières et ont la main sur la distribution des produits finis. Elles ont ainsi une visibilité complète à tous les niveaux, qu’il s’agisse de la culture ou de la recherche de matières premières, de la fabrication, du transport, du marketing, ou de la vente au détail.
Dans le cadre d’une stratégie verticale, chacun de ces processus est géré par l'entreprise. À noter qu’il est essentiel pour un commerce de détail d'avoir une stratégie d'intégration verticale assortie de prix compétitifs.
L'intégration verticale n'est ni un nouveau concept, ni une nouvelle stratégie. D’ailleurs, de nombreuses entreprises y réfléchissent certainement déjà d’un point de vue strictement concurrentiel et financier. Ceci dit, au cours de la présentation, j'ai pu noter quelques avantages clés, examinés en termes de coûts et de service client, par Joe Shearn, vice-président de la distribution chez Tiffany & Co.
Bien que ces raisons soient satisfaisantes en termes de coûts et de service client, est-il logique pour cette entreprise de s'éloigner de ses métiers d'origine, que sont la conception et la fabrication de produits de luxe ?
De mon point de vue, rien ne vaut une entreprise entièrement intégrée verticalement. La question n'est pas de faire le choix d'être intégré verticalement ou horizontalement, mais plutôt de cerner le degré optimal d'intégration verticale. En outre, les entreprises se doivent d'être prudentes et de garder un équilibre entre charge et capacités, car le fait que tout soit sous le contrôle d'une seule entité n'éliminera pas toutes les difficultés ni les casse-têtes provoqués par les aléas de la demande, la réglementation et les événements imprévus (guerre, explosion de mines, etc.).
Lorsqu'une entreprise réfléchit à opter pour une intégration verticale et se demande dans quelles proportions l’adopter, elle doit se poser les questions suivantes :
Quelle stratégie d’intégration votre entreprise a-t-elle choisie ? Verticale, horizontale ou peut-être une stratégie hybride ? Faites-le-moi savoir en laissant un commentaire !