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Cloud : définition et logiciels pour votre entreprise

Par Colin LalouetteMis à jour le 24 juin 2020, publié initialement en février 2017

À l’heure où les entreprises sont en pleine transformation numérique, le cloud soulève de nombreuses questions, notamment celles concernant les enjeux du stockage. La virtualisation est-elle fiable ? Secure comme disent les anglais ? Faut-il opter pour du cloud privé ou de l’informatique en cloud (nuage) sur un serveur cloud public ? Sur quels points être vigilant quant à son déploiement ?

Le cloud computing : virtualisation

L’informatique en cloud (nuage)

L’écosystème de l’entreprise a incroyablement changé ces dernières années en informatique. La norme a longtemps été de fonctionner avec des serveurs locaux, in situ. Jusqu’à ce que le lancement du cloud change la donne. Désormais, petites et grandes entreprises saisissent l’opportunité de délocaliser leur infrastructure informatique dans le cloud, dans une logique de devops et de recherche d’agilité et de souplesse dans le travail.

Le don d’ubiquité

L’avantage, avec « les nuages », c’est de pouvoir y accéder à tout moment, de n’importe où. Les données sont automatiquement accessibles à l’ensemble des collaborateurs. Cet usage correspond aux besoins de mobilité du travail en entreprise aujourd’hui, et résout la problématique de stockage (storage) des données volumineuses. De quoi se simplifier la vie !

Des coûts allégés

Le cloud computing fonctionne par abonnement. L’entreprise n’a plus à acquérir des actifs informatiques, lesquels étaient comptabilisés sous forme de CAPEX dans le bilan et passés en amortissement. L’abonnement s’y substitue avec une valeur comptable de dépense de fonctionnement. Lorsque vous placez vos données et solutions métier dans le cloud computing, vous pouvez le faire sur un cloud privé ou public, avec une gérance propre ou sous-traitée. Quelle est la marge de contrôle associée ? Et quel impact sur la capacité et la sécurité du dispositif ?

Le cloud public

Un serveur cloud partagé

L’offre cloud public est un hébergement mutualisé. Un prestataire externe fournit un espace de stockage, autrement dit un data center, à plusieurs organisations ou entités. Ce qui ne veut pas dire qu’il est accessible à tout le monde ! ll l’est seulement à des utilisateurs déterminés. On peut citer le cloud de Microsoft Office, Amazon Web Services, Google Compute Engine, ou encore Cloudwatt, le cloud public d’Orange basé sur Openstack.

Une virtualisation puissante et réactive

Les hébergeurs de cloud public disposent d’infrastructures solides. Si bien que leurs clients peuvent stocker chez eux un volume important de données, du niveau de la big data. L’élasticité permet d’optimiser la disponibilité des services, via la bande passante et l’accessibilité du contenu.

Le cloud public, rapide et peu coûteux

Les dépenses initiales pour ces solutions cloud sont quasiment nulles puisque l’infrastructure est déjà existante : l’intégration est très facile. De plus, le prix est en libre-service – pay-as-you-go – ce qui signifie qu’on ne paye que ce que l’on consomme. Un outil de rétro-facturation suit votre consommation : une formule avantageuse jusqu’à un certain seuil. Au-delà, la mécanique peut tourner en votre défaveur.

Une offre cloud secure or not ?

La question de la sécurité des données se pose. On déplore souvent le manque de traçage du contenu. Et le flou autour de la localisation des services suscite un flou juridique quant aux obligations légales les concernant. À présent, l'État intime à tous ses organismes de recourir à des prestataires hébergeant leurs serveurs sur le territoire français. Un exemple que de nombreuses entreprises commencent à suivre.

Le cloud privé : IaaS, PaaS, SaaS

Cloud interne ou externe : Numergy, Outscale et OpenStack

Lorsque l’on préfère d’un service cloud disposant d’un hébergement dédié sur lequel garder l’entière maîtrise, on parle de cloud privé. On peut alors :

  • en conserver la gestion : on parle de cloud privé interne. Vous louez simplement une Infrastructure as a Service (IaaS), infrastructure en tant que service : un parc informatique virtuel, composé d’une machine virtuelle où vous installez un système d’exploitation et des applications cloud-ready ;
  • en confier la gestion : on parle de cloud privé externe. En PaaSPlatform as a Service, plate-forme en tant que service – ou mode SaaSSoftware as a service, logiciel en tant que service – le fournisseur se charge du backup et de l’orchestration du cloud privé pour vous. Parmi les fournisseurs de cloud privé, on trouve Numergy, Outscale ou encore OpenStack.

Pour plus de contrôle sur le service cloud

Pour des applications métiers stratégiques ou pour l’hébergement de données sensibles, le cloud privé est plus rassurant pour l’entreprise et la gestion de son network. L’accessibilité se fait par réseau sécurisé de type VPN et via Internet. Tout est protégé derrière un pare-feu et l’entreprise a un contrôle direct sur ses données.

Le cloud privé, plus cher et moins puissant que le cloud public

Parce qu’il nécessite un déploiement spécifique, le cloud privé a un coût plus élevé. Il peut être fixe ou dépendre du nombre d’utilisateurs. De plus, le volume de données est limité. Et l’augmenter implique une action, donc entraîne un délai.

Le cloud hybride

Les entreprises peuvent rapidement se retrouver avec un très gros volume de données à stocker et à gérer, certaines sensibles, d’autres non. Aussi, un mix entre cloup privé et cloud public peut s’avérer judicieux. Une solution de cloud hybride : du privé sur les enjeux de sécurité et confidentialité, du public pour le volume. Afin que l’usage de l’ensemble reste fluide, l’interopérabilité des systèmes est à mettre en place avec l’aide de vos prestataires.

Déléguez la gestion de votre cloud à un spécialiste est une bonne chose : à la pointe des dernières avancées en matière de sécurité, il protègera vos données aussi bien, sinon mieux qu’en local et vous permettra d’assurer à la fois la migration progressive des données depuis le stockage interne des différents terminaux de l’entreprise vers le cloud et de vérifier leur haute disponibilité (ou HA pour High Accessibility). Il vous aidera aussi à déployer la solution en interne. Au moment de la contractualisation, veillez à disposer d’une réversibilité et d’un chiffrage de vos données, que vous optiez pour du cloud aussi bien privé que public ou hybride.

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