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Pourquoi les achats indirects sont stratégiques pour votre activité

Le 27/04/2021

Les achats indirects ont longtemps été relégués au second rang, contrairement aux achats de production, car ils représentent une moindre valeur ajoutée. Ils sont donc classés dans les achats moins stratégiques.

Si ce raisonnement est tout à fait compréhensible, il y a pourtant un réel enjeu derrière une bonne gestion des achats hors production, pour assurer la performance, la rentabilité et donc la compétitivité d’une industrie.

D’ailleurs, selon Ordiges, la maîtrise des achats indirects peut représenter une économie financière de 10 %, mais produire jusqu’à 50 % d’augmentation de la marge brute d’une entreprise.

Décryptage :

Qu’est-ce qu’un achat indirect ?

Achat indirect, achat direct : définition

Parmi les différents types d’achats en entreprise, il y a :

  • les achats de production, ou achats stratégiques, dits achats directs, comprenant les achats de matières premières, de composants, de packaging, et qui ont un impact direct le produit fini ;
  • les achats indirects, aussi appelés achats non stratégiques ou hors production, qui englobent l’ensemble des achats de produits et de services dont une entreprise a besoin pour fonctionner correctement, mais qui ne concernent pas directement sa production.
les différents types d'achats en entreprise© RHA Buy&Proc.

Exemples d’achats indirects

Dans la famille des achats indirects, on peut citer :

  • les prestations de services :
    • parc automobile,
    • facility management,
    • maintenance, etc. ;
  • les prestations intellectuelles :
    • expertise comptable,
    • agence de communication, etc. ;
  • les frais ou achats généraux,
    • consommables,
    • électricité,
    • téléphonie,
    • systèmes d’information, etc. ;
  • les investissements hors production :
    • immobiliers,
    • financiers, etc.

Le cas des achats sauvages

L’achat est aussi divisible en sous-catégories selon sa récurrence et son caractère stratégique :

  • la classe A regroupe les achats stratégiques de production ;
  • la classe B, les achats récurrents et stratégiques hors production,
  • la classe C, les achats non récurrents et non stratégiques ; ces achats sauvages sont nommés ainsi de par leur caractère urgent, très ponctuel et imprévisible.

Ces derniers se faisant hors contrat, les coûts sont souvent plus élevés.

En outre, ils ne sont ni référencés dans la nomenclature achats, ni budgétisés ni dans la section approvisionnement, ce qui engendre une gestion administrative chronophage et des coûts cachés, difficiles à analyser et donc à maîtriser.

C’est un poste de dépenses très important. Selon une étude Manutan en 2020, les achats sauvages représentent une grande partie des dépenses indirectes :

  • 60 % du nombre de commandes,
  • 75 % des fournisseurs,
  • 85 % des articles.

Quel est le processus d’achat d’une entreprise ?

79 % des entreprises admettent ne pas avoir de vision globale des dépenses liées à leurs achats indirects.

Source Décisions-achats.fr

Pourtant, ils sont tout aussi importants et nécessitent la mise en place d’une stratégie achats hors production pour faire des économies et améliorer le processus d’achat.

Pourquoi et comment maîtriser la gestion des achats indirects ?

Les principaux enjeux d’une bonne gestion

En prêtant une attention particulière à vos achats indirects, vous bénéficiez de plusieurs avantages clés en production :

  • une économie financière non négligeable,
  • une meilleure maîtrise de la marge,
  • l’amélioration de la qualité des produits.

La digitalisation des achats contribue de plus en plus à l’atteinte de ces objectifs, comme le montre l’infographie de Manutan :

Digitalisation des achats indirects en BtoB© Manutan

Comment optimiser vos dépenses indirectes ?

La gestion des achats indirects peut être optimisée à l’aide d’un ensemble de leviers comme :

  • l’élaboration d’un référentiel avec segmentation des achats hors production, pour mieux anticiper les besoins récurrents et éventuellement faire une cartographie des achats ;

  • la rationalisation et donc la diminution du portefeuille fournisseurs, notamment par la centralisation des demandes et l’analyse des offres correspondant le mieux aux besoins de l’entreprise ;

  • l’optimisation de la logistique, de la gestion des stocks ;

  • le suivi des indicateurs d’achats indirects pour détecter les postes de dépenses les plus importants ou les moins rentables, parmi eux :
    • le nombre de fournisseurs,
    • le taux de dépenses effectuées dans le cadre d’achats hors contrats, etc. ;

  • la digitalisation et l’automatisation des processus de transactions, à l’aide d’outils adaptés.


    🔎  Citons par exemple :

    • Monstock, une solution qui permet de rationaliser vos approvisionnements en réduisant les stocks et références, d'automatiser vos processus administratifs et d'innover grâce à l’intelligence artificielle ;

    • les solutions procure to pay pour centraliser et valider vos demandes d’achats, consulter les catalogues fournisseurs et gérer le cycle d’approvisionnement ;

    • un système d’e-procurement (approvisionnement en ligne) pour maîtriser les achats sauvages grâce à la mise à disposition de services, de produits négociés et du référencement des fournisseurs partenaires, à l’instar des marketplaces BtoB.

D’après une étude Gartner Predicts 2018, 75 % des achats indirects des entreprises seront réalisés depuis une place de marché d’ici 2022.

Et vous, avez-vous réalisé l’enjeu derrière la maîtrise de vos achats indirects ? Qu’avez-vous mis en place pour rationaliser le panel fournisseur et optimiser votre gestion des achats ?

Avec une décennie d’expériences éditoriales à son compteur, Nathalie Pouillard est passionnée par les mots et la transmission de savoirs. Diplômée de Sup de Pub INSEEC Paris en conception-rédaction et stratégie publicitaire, et spécialisée en conception-rédaction, elle a plusieurs casquettes, dont la rédaction, mais aussi la correction et révision de textes pour divers secteurs (édition, communication en agences, audiovisuel). Ses compétences en stratégie éditoriale, référencement naturel et webmarketing l'amènent également à travailler sur des projets SEO. Elle a notamment travaillé dans le secteur associatif (pour la presse) et pour une start-up de conseil aux entrepreneurs.

Réalisations : articles, brèves et infographies pour le magazine trimestriel [NDLR] en Occitanie. Articles web sur l’actualité des SaaS et de l’entrepreneuriat. Gestion de projets pour l’égalité de traitement des femmes dans les médias (Femmes & Médias) : Annuaire des expertes, Esprit Critik.

Certifications : Lecture-correction (EFLC), Certificat Voltaire (expert), Certificat Le Robert (expert)

Nathalie Pouillard

Nathalie Pouillard, Editorial Manager, Copywriter et relectrice-correctrice

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