

Pour remplir vos obligations légales en matière de protection des données et simplifier vos démarches, découvrez 7 logiciels de conformité RGPD indispensables.
Le média de ceux qui réinventent l'entreprise
Préparer sa mise en conformité au RGPD en tant qu’entreprise responsable soulève de nombreuses questions qui gravitent autour de la sécurité, de la confidentialité et de la traçabilité des données personnelles.
Vous souhaitez comprendre le Règlement Général sur la Projection des Données qui entre en application le 25 mai 2018, ce qui change pour les professionnels, et respecter vos nouvelles obligations ?
appvizer restitue les étapes préconisées par la CNIL et les enrichit de solutions de mise en conformité au GDPR (General Data Protection Regulation) :
Le Règlement Général sur la Protection des Données personnelles défend les droits des citoyens européens et s’applique naturellement à toute entreprise exerçant un traitement de données dans l’un ou plusieurs des pays membres de l’Union Européenne.
Le RGPD impose également aux entreprises de respecter les droits d’une personne non européenne, mais pour qui les données sont récoltées et traitées au sein de l’Union Européenne.
Par conséquent, les sous-traitants installés en dehors de l’UE doivent se conformer au GRPD :
Tous les sites internet fondés en dehors de l’UE qui s’adressent à des citoyens européens doivent se conformer au GRPD, notamment les sites qui proposent des versions en langue française, allemande, italienne, espagnole en affichant des prix en euros. En revanche, il est demandé d’héberger les données personnelles au sein de pays proposant le même niveau de garantie que l’Union Européenne.
Concernant l’hébergement des données personnelles, il n’y a pas application territoriale à respecter. Tout hébergeur, européen ou non, doit cependant respecter des exigences très précises et se conformer au cadre défini par le RGPD. Le Privacy Shield, traité avec les États-Unis assure par exemple le très haut niveau de sécurité et de confidentialité demandé par le règlement européen.
Le règlement européen considère que tous les acteurs concernés par un ou plusieurs traitements de données partagent la responsabilité de la protection des données :
Un avocat vous explique la conformité du sous-traitant au RGPD et 8 obligations à respecter dans un artcicle complémentaire.
L’article 8 de la directive 2016/680 du Parlement Européen et du Conseil sur le RGPD stipule deux points :
1. Les États membres prévoient que le traitement n'est licite que si et dans la mesure où il est nécessaire à l'exécution d'une mission effectuée par une autorité compétente, pour les finalités énoncées à l'article 1er, paragraphe 1, et où il est fondé sur le droit de l'Union ou le droit d'un État membre ;
2. Une disposition du droit d'un État membre qui réglemente le traitement relevant du champ d'application de la présente directive précise au moins les objectifs du traitement, les données à caractère personnel devant faire l'objet d'un traitement et les finalités du traitement.
Pour compléter ces éléments du texte officiel, l’article 6 du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil mentionné par la CNIL sur son site précise la licéité du traitement :
Le traitement n'est licite que si, et dans la mesure où, au moins une des conditions suivantes est remplie :
a) la personne concernée a consenti au traitement de ses données à caractère personnel pour une ou plusieurs finalités spécifiques ;
b) le traitement est nécessaire à l'exécution d'un contrat auquel la personne concernée est partie ou à l'exécution de mesures précontractuelles prises à la demande de celle-ci ;
c) le traitement est nécessaire au respect d'une obligation légale à laquelle le responsable du traitement est soumis ;
d) le traitement est nécessaire à la sauvegarde des intérêts vitaux de la personne concernée ou d'une autre personne physique ;
e) le traitement est nécessaire à l'exécution d'une mission d'intérêt public ou relevant de l'exercice de l'autorité publique dont est investi le responsable du traitement ;
f) le traitement est nécessaire aux fins des intérêts légitimes poursuivis par le responsable du traitement ou par un tiers, à moins que ne prévalent les intérêts ou les libertés et droits fondamentaux de la personne concernée qui exigent une protection des données à caractère personnel, notamment lorsque la personne concernée est un enfant.
Le point f) du premier alinéa ne s'applique pas au traitement effectué par les autorités publiques dans l'exécution de leurs missions.
Pour illustrer le point “d)” : les systèmes d’information hospitaliers doivent recueillir des informations de santé sur un patient afin de le soigner. Ce traitement de données est donc licite.
En tant qu’entreprise responsable de traitement vous êtes tenue de nommer un délégué à la protection des données, aussi appelé DPO, Data Protection Officer en anglais.
Le rôle du DPO est d’accompagner votre organisation en pilotant la gouvernance des données personnelles placées sous votre responsabilité.
Ce délégué à la protection des données est un référent impartial, un chef d’orchestre qui met tout en œuvre pour vous informer, vous conseiller et contrôler la conformité en interne.
Il supervise en travaillant en toute indépendance. Il est possible d’internaliser cette fonction comme dans les établissements publics, ou de l’externaliser :
Les missions du DPO :
Ses obligations :
Ses compétences :
Une certification de son expertise est conseillée au regard de l’accountability : il s’agit du principe de responsabilité qui impose à l’entreprise d’être en mesure de prouver sa conformité au RGPD par divers documents et moyens déployés.
C’est une obligation et une preuve légale : votre registre des traitements de données peut être consulté sur simple demande de la CNIL.
Ce registre démontre son utilité car il permet à une entreprise :
Le registre des traitements est une boussole : il permet à l’entreprise d’estimer l’impact du RGPD sur son organisation et d’identifier les actions à déployer.
L’autorité de contrôle doit disposer d’une lisibilité transparente de votre registre.
Votre registre doit donc obligatoirement répondre aux questions suivantes :
Dans un article complémentaire, un expert du RGPD vous explique comment tenir un registre des traitements avec un exemple.
Votre registre des traitements reflète votre situation concernant les principes fondamentaux du RGPD :
Les risques sont avérés dès lors que les droits et libertés des personnes sont mis en cause.
Les points de vigilance :
En fonction de vos manquements, vous devez tout mettre en œuvre pour vous conformer, mais aussi être en mesure d’apporter la preuve de votre engagement sur la bonne voie.
Vous avez identifié un risque : vous êtes dans l’obligation légale d’effectuer une analyse d’impact relative à la protection des données pour chaque traitement concerné.
Cette analyse d’impact, également appelée DPIA, Data Protection Impact Assessment en anglais, consiste à réaliser une étude complète afin de :
L’analyse d’impact d’un traitement présentant un risque permet de trouver la meilleure solution pour écarter toute fuite de données, sensibles ou non.
Votre DPIA sert à évaluer l’impact d’un traitement sur la vie privée. Cette analyse doit décrire le traitement et ses finalités, estimer le bien-fondé du traitement en tenant compte de sa finalité, identifier les risques et détailler les actions pour y remédier.
Une analyse d’impact est un excellent moyen de vérifier la conformité d’un traitement, et permet de prévenir d’un risque avant que les données ne soient exposées : c’est pour cette raison qu’il est vivement recommandé de mener une analyse d’impact en amont de la mise en place du traitement.
Le traitement de données sensibles est un exemple de traitement nécessitant une analyse : les opinions politiques ou religieuses, toute information liée à la santé, les origines raciales, les informations sur les personnes mineures, etc.
Autres sources de risques :
Tous les acteurs concernés par le traitement doivent participer à l’analyse d’impact : le responsable de traitement, le responsable de la sécurité des systèmes d’information, le délégué à la protection des données, les sous-traitants.
Important : les personnes faisant l’objet d’un traitement peuvent être d’une grande utilité en donnant leur opinion sur leur expérience du traitement.
Pour garantir la meilleure protection des données possible et la maintenir sur la durée, il faut mobiliser toutes ses ressources, sensibiliser ses collaborateurs, intégrer les bonnes pratiques pour enfin les mettre en application.
3 processus garantissent la conformité et déterminent si vous devez envisager une refonte totale ou partielle de votre organisation interne :
- vos capacités technologiques,
- la formation de vos collaborateurs,
- les moyens permettant aux personnes d’exercer leurs droits.
Passer ses technologies au crible :
Former ses équipes :
Donner les moyens aux propriétaires des données de disposer de leurs droits :
Le responsable de traitement doit démontrer sa conformité au RGPD en apportant la preuve documentaire de l’ensemble des procédures mises en place.
C’est le principe d’accountability : la responsabilité en français. Il s’agit de responsabiliser l’entreprise et de l’inciter à s’engager à respecter le cadre légal imposé par le Règlement Général sur la Protection des Données personnelles.
La GED, gestion électronique de documents, prend une part importante dans le dispositif RGPD : le tableau ci-dessous mentionne la longue liste des documents à établir et conserver.
Nature des documents | Particularité | Objectifs |
---|---|---|
Les traitements de données personnelles |
Registre des traitements |
Établir un état des lieux. Recenser les actions à mener. |
Analyses d’impact (DPIA) |
Évaluer l’impact de chaque traitement sur la vie privée. Trouver des solutions pour garantir la protection et la confidentialité des données. |
|
Les transferts de données hors de l'Union Européenne |
Encadrer et garantir la norme RGPD par les clauses contractuelles et le code de conduite de l’entreprise. | |
Les informations sur le citoyen européen | Mentions d’information | Prouver que le propriétaire des données dispose des informations en toute transparence. |
Modèles de recueil de consentement | Prouver le respect du consentement des personnes dans ses procédures. | |
Procédures pour l'exercice des droits de la personne | Prouver que le propriétaire des données dispose des moyens pour faire valoir ses droits sur la vie privée. | |
Les contrats qui régissent la responsabilité et le rôle de chaque acteur concerné par un traitement | Contrats avec les sous-traitants | Prouver les capacités des sous-traitants et leur engagement en termes de co-responsabilité. Actualisation des contrats fournisseurs. |
Procédures internes en cas de violations de données | Démontrer sa capacité et sa rapidité à avertir la personne concernée et l’autorité de contrôle dans les 72h. | |
Preuves de consentement des personnes | Apporter la preuve que tous les processus ont été respectés. |
Pour réussir votre transition numérique, voici 4 types d’audit RGPD « friendly » que certains prestataires comme un DPO externalisé vous proposent déjà sur le marché :
Tout DPO digne de ce nom anticipera vos demandes de documentations.
Conseils : comme vous devez apporter les preuves de votre mise en conformité et des moyens engagés, pensez à demander des clauses d’engagement sur les moyens mis en œuvre, ainsi qu’une documentation (que vous devez être en mesure de fournir à l’autorité de contrôle suite à chaque audit).
Bon à savoir : selon l'avis d'un spécialiste, la réussite d'un audit RGPD dépend du code de conduite adopté par l'entreprise.
Face aux menaces de fuite ou perte de données, le responsable de la sécurité informatique ou le DPO peuvent apporter leurs lumières à l’entreprise responsable de traitements.
Selon le Règlement Européen visant la protection des données, les données sensibles doivent être traitées par cryptage, pseudonymisation ou anonymisation.
Nous avons noté quelques solutions techniques pour vous aider à réfléchir à votre plan d’action visant à atteindre un niveau de sécurité qui satisfait aux exigences du RGPD :
La CNIL met en place un nouvel outil de conformité, la certification, et met progressivement fin à son activité de labellisation. (…)
Les certifications seront délivrées par des organismes certificateurs agréés par la CNIL ou accrédités par l’organisme national d’accréditation (COFRAC). (…)
Une certification de Délégués à la Protection des Données est ainsi en cours d’élaboration : des organismes de certification agréés par la CNIL délivreront des certifications de DPO, sur la base d’un référentiel rédigé par la CNIL.
Les professionnels et entreprises rompus aux normes suivantes — ou qui ont déjà engagé une démarche qui professionnalise leur approche de la protection des données personnelles — présentent donc des avantages indéniables pour les responsables de traitement qui ont besoin d’aide pour se mettre en conformité avec le RGPD :
Les spécialistes de la protection des données, professionnels ou entreprises ayant obtenu des certifications ou des labels exigeants en matière de sécurité et de confiance numérique témoignent eux aussi d’une démarche GRPD « friendly » déjà engagée :
Avertissement : toutes les certifications citées sont susceptibles d’évoluer et certaines vont certainement changer de noms afin d’être officiellement reconnues par la CNIL et respecter à la lettre le cadre du RGPD.
Le logiciel en ligne (SaaS) Compliance Booster répond à toutes les exigences du règlement européen.
Il réunit tous les outils et ressources nécessaires au sein de la même plateforme pour devenir conforme au RGPD :
Découverte de la plateforme de mise en conformité au RGPD en vidéo :
Compliance Booster offre également la possibilité de mener son audit RGPD comme son analyse d’impact : évaluation des risques, recensement des traitements et données, y compris les données sensibles pour mieux anticiper les solutions à mettre en place et éviter les pertes ou fuites de données.
La solution Compliance Booster couvre l’ensemble du spectre de mise en conformité au GRPD et permet d'externaliser son délégué à la protection des données en s’appuyant sur les services d'avocats spécialisés.
Vous avez déjà trouvé votre DPO ? La plateforme est parfaitement adaptée à l’utilisateur compétent en matière de protection des données !
Par ailleurs, la conception de Compliance Booster a été réfléchie en amont par des responsables de la protection des données pour les entreprises : les fondateurs témoignent de 30 ans de pratique en termes de protection des données, de sécurité de l’information et de respect des lois sur la vie privée.
La solution offre notamment un système de chiffrement des données et des consentements qui protège les données des utilisateurs :
Seul le responsable de traitement détient la clé qui permet de connaître l’utilisateur qui correspond à un consentement.
Atouts pour tous les acteurs concernés par le marketing :
Le travail collaboratif est mis à l’honneur dans Captain DPO : le délégué à la protection des données (DPO) peut mobiliser toutes les parties prenantes concernées par la protection des données.
Captain DPO est un outil collaboratif qui permet au délégué à la protection des données de mettre en place une gestion de projet fluide.
Captain DPO offre une palette de fonctionnalités collaboratives précieuse pour le garant de la mise en conformité.
Tous les acteurs qui engagent leur responsabilité collaborent : responsable de la sécurité des systèmes d’information, sous-traitants, responsable du traitement, etc.
Le DPO peut recueillir les preuves et donner ses directives dans la solution.
Découverte de Captain DPO en vidéo :
Les outils intégrés au logiciel :
Les dispositions légales en matière d’amende sont lourdes de conséquences sur toute organisation qui ne serait pas conforme au GRPD.
En effet, toute collecte de données — ainsi que toute utilisation, traitement, etc. — qui ne respecte pas les règles du Règlement Général sur la Protection des Données entraîne une sanction.
Toute entité non conforme au GRPD peut être sanctionnée d’une amende qui peut atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel mondial, soit 20 millions d’euros.
En cas de violation du règlement européen concernant ses données, tout citoyen peut faire valoir ses droits et prétendre à une réparation pour le ou les préjudices subis. Si la violation du RGPD est avérée, les dommages et intérêts peuvent être lourds de conséquences : outre une amende “salée”, c’est une mauvaise image qui viendra entacher la réputation de l’entité en cause.
Dans un contexte où l’entreprise responsable de traitements doit pouvoir fournir toutes les preuves telles que le registre de traitement, l’analyse d’impact, les preuves de consentements (…), une solution de mise en conformité au RGPD apporte une assistance précieuse à la fois à l’entreprise, mais aussi au délégué à la protection des données.