

Si le logiciel libre et les communs numériques constituaient la meilleure piste à envisager pour reconquérir notre souveraineté numérique ? Tristan Nitot prend la parole sur le sujet.
Le média de ceux qui réinventent l'entreprise
Pas le temps de faire votre veille métier ? La rédac' d’Appvizer l’a faite pour vous ! Au programme : des candidats tricheurs en entretien à distance, l’influence de la blockchain sur l’emploi, la priorité donnée par la CNIL à la surveillance en télétravail et un aperçu 2022 sur le marché des changes. Bonne lecture !
Quoi, mais on peut vraiment tricher à un entretien ? Visiblement oui, et cela va même plus loin, jusqu’à la fraude d’identité. Avec la généralisation du télétravail et la digitalisation des entreprises, les recruteurs ont pris l’habitude de passer des entretiens d’embauche à distance avec des outils de visioconférence.
Phénomène pour le moins inattendu détecté par France Culture, citant le blog Ask a Manager, la personne qui se présente pour son premier jour en entreprise… n’est pas toujours celle qui a été recrutée à distance !
Une pratique sans doute liée au fait que, d’après une étude récente, 80 % des professionnels des RH affirment se baser sur la photo de profil pour prendre connaissance d’une candidature. Pourtant, 70 % des recruteurs déclarent continuer à se fier aux compétences plutôt qu’aux apparences…
Avec la pandémie qui a démocratisé le télétravail, de nouvelles tendances prennent de l’ampleur, parmi lesquelles :
Les possibilités offertes par la blockchain en matière d’emploi sont vastes et prometteuses !
Le 15 février 2022, la CNIL a annoncé ses trois thématiques prioritaires de contrôle pour l’année 2022 :
Avec le déploiement massif du travail à distance, de plus en plus d’outils numériques spécifiques ont été mis en place pour que les employeurs puissent « assurer un suivi plus étroit des tâches et activités quotidiennes des salariés ».
L’autorité de régulation et de protection des données personnelles souhaite veiller à ce que ces outils de contrôle ne deviennent pas des outils de surveillance.
Après la période pandémique et sur fond de crise énergétique, l’année 2022 sera celle de l’inflation et pourrait s’accompagner d’une augmentation des taux de la part des banques centrales.
Aux États-Unis, la Fed prévoit 5 hausses de taux en 2022, dont une première à paraître dès mars. Côté Europe, la présidente de la BCE Christine Lagarde a annoncé le 3 février dernier qu’elle n’était pas contre une possible hausse des taux directeurs.
Du côté des marchés émergents, les banques centrales ont fait preuve de réactivité et ont rapidement normalisé leur politique monétaire. Face à l’inflation, leur vive réaction devrait leur permettre « une bonne reprise post-covid avec une devise qui se redresse ».
Enfin le yuan chinois semble être une exception et continue à s’apprécier face à l’ensemble des devises sans mesure particulière prise par le gouvernement chinois face à l’inflation.