À quoi ressemblera la Smart City du futur grâce aux logiciels

À quoi ressemblera la Smart City du futur grâce aux logiciels

Le 18/12/2019

Les enjeux de la Smart City ne sont certes pas nouveaux, mais représentent, sans conteste, l’un des défis majeurs de la prochaine décennie. Dans ce cadre, les éditeurs sont les premières entités en lice pour développer les villes de demain.

Les éditeurs de logiciels sont en première ligne lorsqu’il s’agit de développer les atouts de la ville connectée de demain. Ces derniers développent dès à présent des visions permettant de rendre les cités davantage « smart » tout en répondant aux besoins de la population, en assemblant des datas massives au moyen de plateformes unifiées et connectées.

La priorité va donc à l’identification des besoins pour rendre service au mieux aux administrés. Les éditeurs concentrent leur attention sur ces attentes en matière de services permettant de réaliser des démarches en ligne ou de déployer des modules de e-démocratie au sein des projets d’aménagement locaux. Un accord gagnant-gagnant entre privé et public dans une optique de ne pas imposer les usages aux citoyens, mais de les comprendre au mieux.

C’est dans ce cadre que la ville intelligente se nourrit des évolutions technologiques et logicielles en nouant notamment des relations entre partenaires privés et publics. Un intérêt souligné par le rapport Bélot d’avril 2017. Ce document préconise de considérer l’IoT et la Smart City comme une « opportunité formidable pour les entreprises françaises, championnes des métiers de la ville, mais également PME et startups, car le marché mondial est estimé entre 400 et 1 600 Md $ à l’horizon de 2020 ». Dès lors, plusieurs éléments permettent de comprendre les transformations numériques actuellement à l’œuvre.

L’essor de la collecte de la data

Qui dit ville connectée signifie indubitablement le fait de collecter des données de manière massive. Pour se faire, les éditeurs sont à même de développer et proposer des plateformes adaptées aux attentes des concitoyens et utilisateurs des services urbains du quotidien. C’est notamment le cas de Dassault Systèmes, lequel s’est clairement inscrit dans une logique de PaaS (pour Production as a Service).

Ce sont de nouvelles entreprises qui se sont formées en vue de fournir des éléments de constitution de la Smart City. La société française a par exemple virtualisé l’ensemble des flux disponibles de la ville de Rennes afin d’en optimiser la circulation. Une réflexion logique à l’échelle d’une ville, en somme.

Connecté et écoresponsable

Le développement de la technologie ne se fera pas sans une prise en considération de l’impact écologique et responsable qu’impliquent ces progrès sur les populations et l’environnement. Ces équipements, aussi novateurs qu’ils soient, doivent en effet pouvoir être utilisés, encore et encore à travers le temps, leur empreinte écologique doit être nulle. Tout du moins la plus faible possible.

Nombre d’éditeurs développent à ce titre des solutions d’optimisation d’installations ad’hoc permettant de réduire au maximum la consommation d’énergie d’objets connectés. De grands groupes déploient désormais de tels dispositifs de pénalisation de leurs installations.  

L’inclusion : number one

La ville est le lieu par excellence dans lequel se concentrent non seulement des populations diverses, mais également des inégalités. L’idée directrice des éditeurs est ainsi d’éviter que les personnes se sentent vulnérables face au numérique. Pour ce faire, il convient de leur proposer les bons outils, au bon moment afin de promouvoir l’inclusion de l’ensemble des usagers des services de la ville.

Des solutions réelles existent donc bel et bien et de nouvelles expérimentations sont actuellement à l’essai pour aider les personnes à mieux vivre leur quotidien au sein des agglomérations. L’enjeu est d’avenir dans la mesure où la population française est appelée à résider de plus en plus majoritairement au sein de grands ensembles, la question va demeurer prégnante dans les années à venir.

Vers la 5G et au-delà !

L’Arcep (le régulateur des télécoms) est clair. Dans sa feuille de route relative au très haut débit de dernière génération — la 5G, il préconise de synchroniser les technologies radio d’accès fixe, qui occupent déjà certaines bandes de fréquence, avec la 5G à venir. Le principe sous-jacent est de laisser une place suffisante à ce nouveau moyen de se connecter. L’idée est également de développer les services alloués à cette technologie. 

Des fréquences mobiles seront ainsi mises aux enchères en 2020 afin de proposer la 5G sur les réseaux des opérateurs de télécommunication. Pour autant, ces derniers entendent déployer ces moyens sur les zones les plus densément peuplées et dans lesquelles des déploiements d’applications se feront.
 

Olivier Robillart est rédacteur en chef chez TECH IN France. Cette association, porte-parole de la filière numérique en France, réunit 400 entreprises membres, éditeurs de logiciels et sociétés de services, de la startup à la multinationale.

Article partenaire. Les contributeurs experts sont des auteurs indépendants de la rédaction d’appvizer. Leurs propos et positions leur sont personnels.

Olivier Robillart est rédacteur en chef chez TECH IN France. Cette association, porte-parole de la filière numérique en France, réunit 400 entreprises membres, éditeurs de logiciels et sociétés de services, de la startup à la multinationale.

Olivier Robillart

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