

Si le logiciel libre et les communs numériques constituaient la meilleure piste à envisager pour reconquérir notre souveraineté numérique ? Tristan Nitot prend la parole sur le sujet.
Le média de ceux qui réinventent l'entreprise
D’après une récente décision de la CNIL concernant la mise en demeure de certains grands sites français, celle-ci a estimé que l’utilisation de Google Analytics pouvait représenter une violation de certains articles du RGPD.
Cela fait déjà quelque temps que les autorités européennes de protection des données tirent la sonnette d’alarme.
Elles jugent l’utilisation de Google Analytics illicite sur le continent, car le géant transmettrait aux États-Unis des informations permettant d’identifier les utilisateurs.
Pas de panique, des solutions sont envisageables pour les marketeux toujours friands de data !
Petit rappel des faits
La mise en demeure par la CNIL de certains sites web a secoué le monde du traitement des données personnelles des internautes. Cette décision du 12 février 2022 se base sur l’invalidation du Privacy Shield, le bouclier de protection des données américain, qui ne donne pas assez de garanties sur le transfert des données aux États-Unis.
La CNIL incrimine donc directement les gestionnaires des sites web, et non Google.
En bref, c’est plutôt l’usage de l’outil qui est mis en cause et non pas le fait qu’il existe.
En premier lieu, il s’agit de remplacer le Privacy Shield par un nouvel accord sur le traitement des données. Ensuite, le géant Américain devra également modifier le fonctionnement même de Google Analytics.
Tout ça risque de ne pas plaire à un certain Google, mais s’il veut continuer son activité en Europe et être en conformité avec le RGPD, il n’aura pas le choix !
En attendant ces modifications qui risquent de prendre un « peu de temps », vous pouvez remplacer Google Analytics par d’autres outils, validés par la CNIL.
La commission vous conseille d’utiliser par exemple :
Bien entendu, leur utilisation doit rester conforme, avec notamment, le recueil du consentement des visiteurs et la certitude que ces outils n’utilisent pas les données récolt��es pour développer d’autres solutions.