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« Grande démission​​ » : la dernière tendance RH américaine s’exporte dans le monde !

« Grande démission​​ » : la dernière tendance RH américaine s’exporte dans le monde !

Par Valery Zúñiga Aragón

Le 21 juillet 2022

À la question « pensez-vous changer d’employeur dans les 12 prochains mois ?​​ », 20% des professionnels ont répondu « très probable​​ » ou « extrêmement probable​​ ». 

Le cabinet PwC a récemment mené une étude « Global Workforce Hopes and Fears » auprès de 52 195 salariés de tous les âges actifs dans 44 pays.

Démissions en série et périodes de travail de plus en plus courtes, la crise sanitaire a rendu l’équilibre vie privée/vie professionnelle encore plus instable. Les secteurs les plus touchés restent l'hôtellerie et la restauration et les métiers du service avec de nombreux abandons de poste et départs dans le monde entier.

Une hausse lente et inégale sur le vieux continent

En Europe, seuls les salariés luxembourgeois (25%), danois (22%) et irlandais (21%) sont au-dessus de la moyenne mondiale. Du reste, la grande majorité semble assez contente de sa situation.

Bien que la tendance reste à la hausse, la situation semble avoir bien peu affecté le continent européen comparé à ailleurs.

À échelle mondiale, les salariés moins enclins à démissionner dans les prochains mois sont plutôt européens : les Tchèques (12%) et les Belges (13%), suivis par les Français et les Néerlandais (15%).

La grande panique sur d’autres continents

Tous secteurs confondus, les pays les plus fragilisés par cette situation sont dans l’ordre :

  • l'Afrique du sud (34%),
  • l'Arabie Saoudite (33%),
  • les Émirats arabes unis (32%)
  • le Koweït (31%).

Presque étonnamment, les États-Unis sont exactement dans la moyenne mondiale, et la Chine largement en dessous (13%).

Et l’inflation dans tout ça ?

Au niveau mondial, 35% des salariés comptent demander une augmentation dans les douze prochains mois. Parmi eux :

  • 44% sont des employés du secteur technologique ;
  • 25 des employés du public ;
  • et 30% sont des travailleurs de la santé.

La hausse du salaire est un motif principal de changement de travail (71%) ; la recherche d’un travail plus épanouissant et la possibilité de choisir son lieu de travail viennent ensuite.