

Si le logiciel libre et les communs numériques constituaient la meilleure piste à envisager pour reconquérir notre souveraineté numérique ? Tristan Nitot prend la parole sur le sujet.
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Les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes persistent.
En France, à position et expérience égales, l’écart de rémunération représente 9 %, et s’aggrave d’autant plus si l’on prend en compte le travail partiel.
Lancé en 2019 pour lutter contre les inégalités, l’index d’égalité professionnelle (ou index egapro pour les connaisseurs) permet de mesurer ces écarts entre les deux sexes au sein des entreprises.
Si vous travaillez dans une structure de plus de 50 salariés, alors vous avez l’obligation de le calculer et de le déclarer avant le 1er mars 2022.
La note minimale à obtenir est de 75/100. En dessous de ce seuil, les entreprises disposent d’un délai de 3 ans pour résorber les écarts.
Qu’en est-il de l’indice au niveau du pays ? Quelques chiffres :
Depuis sa mise en place en 2019, on note de nets progrès pour réduire les inégalités homme/femme en entreprise.
Pour l’obtenir, les entreprises doivent prendre en compte un certain nombre de critères :
À la fin, on obtient une note sur 100, qui ne doit pas être inférieure à 75/100. Si votre index n’est pas assez élevé, vous disposez d’un délai de 3 ans pour mettre en œuvre des mesures pour corriger ces écarts jugés trop grands.
Comment le calculer ? Rien de plus simple ! Le gouvernement a mis à disposition sur son site internet un simulateur. Vous n’avez qu’à remplir les informations nécessaires, et le tour est joué.
Une fois votre indice calculé, vous devez le porter à la connaissance de plusieurs entités :
Attention, il vous reste peu de temps pour publier votre index egapro, si cela n’est pas déjà fait.
L’année dernière, ce sont plus de 12 000 inspections qui ont été réalisées par le Ministère du Travail, pour vérifier la bonne application de ce récent index.
Un sujet qu’il faut donc prendre très au sérieux, pas seulement pour éviter des sanctions, mais bien pour contribuer pleinement à l’amélioration des conditions de travail des salariées dans les entreprises.