

Entre inflation et prise de conscience écologique, le marché de la seconde main connaît un essor sans précédent. Envie de vous y mettre pour accroître votre chiffre d’affaires ? Cet article dévoile toutes les données clés à connaître.
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La scalabilité… s’agit-il d’un nouveau terme à la mode dans l’univers des startups ?
En réalité ce mot, provenant de l'anglais scale (échelle), fut initialement employé dans le domaine de l’informatique... avant d’intégrer le jargon des jeunes pousses en recherche d’hypercroissance.
Mais que signifie exactement scaler son entreprise, et en quoi cela semble-t-il indissociable de la réussite des startups en quête de performance et de rentabilité ?
Apportons un éclairage sur le concept de scalabilité en nous attardant sur sa définition et sur les enjeux qu’il implique, à la fois pour le DG d’une entreprise, mais aussi pour les services informatiques. Vous trouverez à la clé un guide complet à télécharger gratuitement pour développer et assurer votre startup sereinement !
Initialement, la scalabilité désigne la capacité technique d’une infrastructure informatique ou logicielle à s’adapter en cas de forte croissance de la demande, tout en maintenant sa performance et ses fonctionnalités
Et comme c’est souvent le cas dans l’écosystème startup, ces principes ont été appliqués à des fins business.
Une entreprise scalable est donc une entreprise capable de soutenir, à la fois sur les plans économique et opérationnel, une croissance forte et rapide. Elle doit être en mesure de :
Au fond, soigner la scalabilité, c’est comme s’assurer que les boulons d’une voiture sont bien vissés quand elle sort de la chaîne de montage. Sinon, quand elle atteint les 200 km/h, elle risque alors de se désintégrer !
Différences entre un business model non scalable et un business model scalable :
Le but d’une startup n’est pas de rester une jeune pousse toute sa vie, mais de croître afin de devenir une grande entreprise.
Il est donc courant de voir certaines startups se développer à une vitesse considérable. La société Pixiel, par exemple, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 1413 % entre 2011 et 2014.
Mais face à cette hypercroissance fulgurante, certaines entreprises, mal préparées, rencontrent des problèmes structurels et économiques.
Adopter un modèle économique scalable, c’est s’assurer :
Pour embrasser la croissance sans que les coûts de production explosent, tout l’enjeu de la scalabilité réside donc dans l’adoption d’un business model scalable, dont les principales composantes sont :
Détaillons maintenant ces différents points.
Le point commun entre différentes startups qui sont devenues des références en matière de scalabilité ? Proposer un produit ou un service scalables.
Autrement dit, une offre trop personnalisée ou nécessitant nombre de remaniements en cas de montée en charge pose problème.
A contrario, la vente d’un produit «générique», convenant au plus grand nombre, favorise la scalabilité.
Une start-up [...] a mal soigné sa scalabilité lors de la phase de conception quand plus d'un quart de son chiffre d'affaires provient des adaptations «sur mesure» qu'elle doit réaliser pour ses clients.
La scalabilité informatique se révèle un des prérequis les plus importants lorsqu'il s’agit de rendre une entreprise évolutive.
En effet, les startups scalables doivent dès le départ disposer de systèmes informatiques flexibles, capables de supporter une forte croissance de la demande pour éviter un allongement du temps de réponse du site… voire un plantage total !
Certaines startups sont tentées, à leurs débuts, de faire développer leur produit en sous-traitance.
Pourtant, pour assurer la scalabilité de son offre, il convient de se faire accompagner dès le départ par un CTO (ou Chief Technology Officer) et par une solide équipe en interne, capables de construire et de maintenir un site ou une application qui tiendront la route sur le long terme.
Côté applications et logiciels (ou software), les développeurs doivent dès le départ prendre des mesures d’extensibilité (communication asynchrone entre serveurs, sharding, etc.), afin de ne pas confronter l'utilisateur à des défaillances.
L’infrastructure informatique et le matériel physique (ou hardware) d’une entreprise se doivent également de supporter la montée en charge des demandes. Or toute machine, à l’exemple des serveurs, a une capacité par nature limitée.
Il existe deux méthodes pour pallier ce problème :
Différence entre scalabilité horizontale et verticale :
Automatiser ses processus est la première condition à respecter pour rendre sa startup scalable, afin de supporter la montée en charge.
Lors du développement d’un site de vente en ligne par exemple, il est important de choisir habilement sa plateforme marketplace ou sa plateforme e-commerce. En effet, l’outil sélectionné doit permettre d’automatiser au maximum l’ensemble du parcours client, du premier contact à la livraison, en passant par la relation clientèle et le marketing.
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Télécharger le guide gratuit💡 Business en ligne et scalabilité vont souvent de pair. Toutefois, dans un objectif de scaler son entreprise, le modèle marketplace est à privilégier : si le nombre de clients de l’entreprise augmente, cela n’implique pas d’investissements supplémentaires en matière de logistique, comme c’est le cas pour un e-commerce.
Toute entreprise doit recourir à des logiciels pour soutenir son activité.
Si une startup peut être tentée au départ d’utiliser une solution bon marché, mais figée, elle court le risque de se retrouver bloquée dès que son activité gagne en croissance.
À l’inverse, un logiciel trop cher provoque un manque à gagner non négligeable si les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous.
💡 L’idéal est donc d’avoir recours à des outils modulables, qui pourront aisément embrasser l’augmentation de l’activité et s’adapter aux besoins de l’entreprise.
De nombreux éditeurs de logiciels ont d’ailleurs fait le pari de la modularité, à l’exemple de NetSuite pour les ERP ou de Sellsy côté CRM. Avec ce type de solutions, les entreprises disposent d’un outil personnalisable en fonction du nombre d’utilisateurs et des briques fonctionnelles dont elles ont besoin.
Une structure scalable est aussi une structure qui compte parmi ses talents des profils, certes diplômés, mais plutôt juniors.
Et pour cause, les jeunes recrues sont en général plus enclines à s’accommoder au changement. Ceci est particulièrement vrai lorsque l’entreprise opère un pivot, c’est-à-dire une évolution de la stratégie afin d’accorder son offre à la demande et aux différents enjeux économiques.
En revanche les profils experts, s’ils demeurent indispensables, rencontrent plus de difficultés d’adaptation face aux mutations trop importantes.
En somme, il faut mixer les talents !
💡 Lorsque l’activité de la société s’intensifie, l’externalisation de certaines tâches chronophages et/ou à faible valeur ajoutée se présente souvent comme une voie à envisager. Ainsi, la masse salariale de l’entreprise n’explose pas avec sa croissance, mais elle conserve en parallèle en son sein les talents indispensables au bon accomplissement de sa stratégie.
Enfin, l’hypercroissance va souvent de pair avec une ouverture à l’international.
Mais pour grignoter des parts de marché à l’étranger rapidement, il est important d’anticiper.
C’est pourquoi il est recommandé de construire dès le départ un site internet à la fois en français et en anglais, afin d’éviter de travailler dans l’urgence une fois que les opportunités business à l’international se présentent.
Vous l’aurez compris, s’agissant de business model ou de développement informatique, un objectif de scalabilité s’anticipe, afin d’éviter toute erreur fatale pour la croissance rapide d’une société.
Mais ne nous voilons pas la face. Si la scalabilité peut faire rêver sur le papier, bon nombre d’activités ne sont pas scalables. L’exemple le plus connu reste celui du prestataire de service, à l’instar du coiffeur. En effet, si un salon de coiffure voit sa fréquence connaître une très forte hausse, le propriétaire devra embaucher du personnel en conséquence, voire ouvrir de nouveaux établissements ! Dans ce cas précis, le modèle n’est pas scalable.
C’est pourquoi la scalabilité reste avant tout majoritairement l’apanage de startups, dont l'industrialisation du modèle économique et la recherche de croissance exponentielle s’inscrivent dans leur ADN.
Article mis à jour, publié initialement en avril 2020.
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