

Vous vous demandez à quoi sert la maintenance corrective ? Découvrez son rôle et les outils de gestion indispensables à une procédure de maintenance optimale.
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Vous cherchez à définir les indicateurs de maintenance pertinents pour vos équipements, dans l’optique de la productivité et de la rentabilité de vos actifs de production ?
La tendance est à la TPM, total productive maintenance, une évolution des méthodes de maintenance visant à améliorer le rendement des machines par une démarche proactive. En effet, on parle de plus en plus de maintenance préventive. Cette dernière a un impact positif sur votre activité, que ce soit sur vos dépenses ou sur vos recettes.
Certes, « mieux vaut prévenir que guérir », mais pour cela, il faut savoir détecter les signaux d’alarme.
Quel que soit votre plan de maintenance, il est important de surveiller les bons KPI maintenance pour ajuster au besoin votre stratégie. Y a-t-il un indicateur de maintenance à surveiller plus qu’un autre ? Comment les choisir et comment les suivre ?
Au programme :
Un indicateur de maintenance est primordial pour toute entreprise équipée de biens dont le bon fonctionnement impacte l’activité et les résultats (l’industrie tout particulièrement).
Comme nous l’avions abordé dans un autre article, la gestion de la maintenance a de nombreux enjeux :
La sélection et la mise en place d’indicateurs de maintenance répondent aux objectifs spécifiques de votre entreprise, ils doivent donc être consciencieusement collectés, via des capteurs ou des interventions humaines, et analysés pour être transformés en actions à prévoir, selon vos propres besoins (augmentation de la production, de la qualité, bien-être et sécurité de vos employés, etc.).
On peut répertorier les indicateurs de maintenance en deux grandes familles :
Selon maintenancequebec.com, on peut aussi diviser les indicateurs de maintenance en 3 catégories, tout aussi pertinentes :
Voici les indicateurs de maintenance les plus utilisés, ainsi que quelques exemples de calculs :
La MTBF est l’un des indicateurs permettant d’appréhender la fiabilité d’un équipement, avec le taux de défaillance, ou taux de panne.
La MTBF est la moyenne des temps de bon fonctionnement entre deux défaillances (ou Main Time Between Failure) et se calcule ainsi :
▷ temps de fonctionnement total sur une période donnée/nombre de défaillances ou pannes
Exemple de calcul MTBF, si le temps de référence est de 160 heures, et si le temps cumulé des 5 pannes constatées sur cette période est de 10 heures :
▷ (160 h - 10 h)/5 = 30 heures
Le taux de défaillance est de 5 pannes/160 h de fonctionnement = 0,03 panne par heure (3 %).
D’autres indicateurs de fiabilité peuvent être surveillés :
*MDT: Mean Down Time (temps moyen de panne)
© Jackadit
Il y a aussi le taux de rendement synthétique obtenu grâce à ce calcul :
▷ taux de fonctionnement X taux de performance X taux de qualité
Sachant que :
Exemple de calcul de TRS :
si temps théorique = 10 h, temps brut = 8 h, temps net = 7 h, temps utile = 5 h 30
▷ Taux de fonctionnement = 8/10 = 0,8 (80 %)
▷ Taux de performance = 7/8 = 0,875 (87,5 %)
▷ Taux de qualité ou TRE = 5,5/7 = 0,785 (78,5 %)
▷ TRS = 0,8 X 0,875 X 0,785 = 0,549 (54,9 %)
En anglais, son équivalent est l’Overall Equipment Efficiency (OEE), ou efficience globale d’un équipement, est le rapport entre la production réelle et la production maximale.
Sa mesure s’exprime en unités produites par unité de temps.
Les pertes d’efficience potentielles peuvent être dues :
La MTTR est la moyenne des temps techniques de réparation (Main Time To Repair) et se calcule ainsi :
▷ la somme des temps de réparation/nombre de réparations
Ce taux donne non seulement une mesure de l’efficacité des interventions mais aussi une idée de la maintenabilité d’un équipement, qui dépend de critères tels que :
La disponibilité dépend à la fois de :
Voici le calcul du taux de disponibilité sur une période T :
▷ temps d’utilisation et d’attente/(temps d’utilisation et d’attente + temps de maintenance)
Pour la mesurer, deux calculs possibles :
Piochez parmi eux pour juger de la pertinence des actions de maintenance, de l’efficacité des interventions et de leurs coûts.
Pour une gestion de la maintenance optimale, il y a deux visions à prendre en compte et à combiner :
C’est pourquoi il est très important de consulter les intervenants et profiter de leur expertise pour définir les bons indicateurs de maintenance à suivre :
Deux questions peuvent vous orienter sur le bon chemin :
Les réponses à ces questions vous donneront une première liste d’indicateurs à suivre.
Ne conservez que ceux qui sont mesurables et compréhensibles pour toutes les parties prenantes. Inutile d’en suivre 50 à la fois, concentrez-vous sur les 10 plus importants.
☝️ Le fait de solliciter vos techniciens, internes ou sous-traités, stimulera leurs performances et leur engagement dans l’amélioration continue des opérations de maintenance.
Vous avez pu constater à quel point les calculs présentés plus haut sont extrêmement complexes !
Un autre levier d’amélioration et de suivi de la maintenance est le choix d’un outil spécialisé.
Il permet, entre autres, de traduire les résultats relevés sous forme de rapports et de graphiques, à l’aide d’un tableau de bord rendant l’analyse plus facile et l’évolution plus visuelle.
La gestion de la maintenance peut être assurée par des outils de GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) assurant le monitoring de la performance et des problèmes détectés sur vos équipements.
Ils ont l’avantage de pouvoir suivre les différents indicateurs sélectionnés et de recommander des opérations en fonction de leurs évolutions (par exemple, le remplacement d’une machine plutôt que sa réparation).
C’est le cas de Twimm, logiciel de GMAO spécialisé pour les entreprises de services dans l’immobilier, qui facilite et optimise les activités de maintenance multitechnique et multiservice. Les responsables de maintenance bénéficient de données mises à jour en temps réel pour suivre les performances des sites, des équipements et des interventions et travaux réalisés, et ainsi gagner en productivité et en efficience des coûts.
Vous pouvez aussi utiliser des outils de gestion des interventions et des tournées, à l’instar de :
Ces solutions permettent de dématérialiser le suivi des interventions, les échanges bilatéraux entre la direction et les équipes terrains en temps réel, et ainsi de bénéficier d’un historique détaillé des actions menées ou à prévoir, selon le relevé des indicateurs de maintenance entre autres.
Choisir les bons indicateurs de maintenance est primordial pour ne pas perdre trop de temps en collecte et en analyse de datas inutiles.
Mais il faut aussi savoir communiquer vos objectifs à vos employés, ainsi que l’impact des dysfonctionnements sur l’activité de l’entreprise.
Les KPI maintenance sont de véritables aides à la décision pour favoriser la performance de vos équipements et par conséquent de l’entreprise, en surveillant les risques de pannes et les interventions demandant trop d’investissements en temps, en personnel et en argent.
Et si la boîte à outils de GMAO vous a intéressé·e, découvrez à présent comment réussir votre projet de GMAO en suivant les bonnes étapes :
« Digitalisation de la maintenance : 5 étapes pour réussir votre projet GMAO » par Twimm
Télécharger le livre blancEt vous, quels sont les indicateurs de maintenance que vous aimeriez suivre de près ?
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