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9 exemples de logiciels malveillants et nos recommandations pour protéger votre système

9 exemples de logiciels malveillants et nos recommandations pour protéger votre système

Par Ainhoa Carpio-Talleux

Le 2 juin 2025

Vous souhaitez protéger votre entreprise contre les logiciels malveillants ? Découvrez notre guide complet pour tout savoir sur ces programmes informatiques nuisibles et dangereux. Exemples de logiciels malveillants, mode opératoire, conséquence sur votre système, recommandations… Découvrez toutes les infos à connaître sur le sujet ! 🛡️

Qu’est-ce qu’un logiciel malveillant ?

Définition d'un logiciel malveillant

Comme son nom l'indique, un logiciel malveillant, ou malware en anglais, est un type de logiciel spécialement mis au point pour nuire à un système. Il peut prendre différentes formes, mais poursuit toujours le même objectif : faire du dégât. Cela peut signifier :

  • espionner votre activité en toute discrétion,
  • permettre une attaque informatique,
  • récupérer vos données sensibles,
  • corrompre vos fichiers,
  • se répliquer, etc.

Dans tous les cas, votre système informatique va en payer les frais.

🤔 Quelle différence entre un programme malveillant et un logiciel standard ?

La distinction entre un programme malveillant et un logiciel classique est très simple, ils sont l'exact contraire

  1. Premièrement, le logiciel fournit un service utile quand le malware ne fait que nuire.
  2. Ensuite, le logiciel est installé avec le consentement de l'utilisateur, le malware à son insu.
  3. Enfin, le logiciel provient d'un éditeur fiable alors que le malware est diffusé via des sources infectées ou douteuses.

Objectif d'un malware

L'objectif principal d'un malware est de nuire à un système, mais cette nuisance peut prendre plusieurs formes en fonction des objectifs du cybercriminel :

  • Il détériore des fichiers ou perturbe le bon fonctionnement d'un système.
  • Il vole des informations sensibles et des données bancaires.
  • Il espionne les activités en ligne d'un utilisateur à son insu.
  • Il prend le contrôle total de l'appareil.
  • Il génère un profit via ransomware ou affichage de publicités non sollicitées.

Les 9 principaux types de logiciels malveillants

Pour chaque action malveillante, il existe un malware dédié. Voici une liste des 9 principales catégories de logiciels et leur fonctionnement pour vous aider à les détecter.

1- Virus informatique

Le virus informatique est le logiciel malveillant le plus courant. Il agit comme un virus classique, mais dans l'univers numérique. Concrètement, il s'attache à un fichier ou un programme hôte. Si vous téléchargez cet élément sur votre ordinateur, le virus reste inactif jusqu'à ce que vous exécutiez l'élément en question. D'où l'importance d'analyser chaque logiciel avant installation par un anti-malware performant. Une fois exécuté, le virus accomplit ses actions prévues (vol de mots de passe, envoi de spams à votre liste de contacts, etc.). Un virus peut également se propager à tout un réseau.

Exemple du mode opératoire d’un virus informatique : 

© Wikilivres

2- Cheval de Troie

Le cheval de Troie, ou Trojan, se présente sous la forme d'un logiciel légitime pour ensuite permettre à un pirate d'accéder à votre système informatique. Cette menace est particulière, parce qu'elle est généralement installée sur un poste de bonne foi. L'utilisateur croit vraiment télécharger un programme utile. Comme dans la légende grecque qui porte son nom, le cheval de Troie sert à ouvrir les portes d'un système à d'autres menaces comme le ransomware. On vous en parle dans la partie suivante.

Exemple d’une cyberattaque par cheval de Troie : 

3- Ransomware

Le rançongiciel fonctionne de la manière suivante. Le plus souvent, il infecte les systèmes grâce à des techniques de phishing. Concrètement, quelqu'un clique sur un lien infecté, ouvre une pièce jointe corrompue ou télécharge un élément depuis un site douteux. Une fois dans le système, le malware ne perd pas temps. Il s'exécute sans être détecté et communique avec un serveur distant pour recevoir des instructions.

Ensuite, il scanne l'ensemble des disques à la recherche des fichiers les plus sensibles. Une fois qu'il les a détecté, il va les chiffrer et bloquer leur exécution. Pour obtenir à nouveau l'accès, l'utilisateur va devoir payer une rançon au cybercriminel. Mais bien sûr, il n'y a aucune certitude que le cybercriminel tienne sa parole.

Exemple d’attaque par ransomware : 

4- Logiciel espion (spyware)

Le spyware, ou logiciel espion surveille et collecte vos informations à votre insu. Pour cela, il peut enregistrer vos frappes clavier, vos mots de passe et votre historique de navigation ou même capturer des images de vous via la webcam. C'est donc un type de malware particulièrement pernicieux en raison de sa discrétion.

Généralement, il est introduit dans un système via un freeware (logiciel gratuit) provenant d'un site peu sécurisé. C'est pourquoi, vous devez toujours procéder à une analyse complète de vos téléchargements avant installation.

Exemple du mode de fonctionnement d’un logiciel espion : 

© malekal.com

5- Logiciel publicitaire

L'adware est à classer dans la catégorie des logiciels indésirables, plutôt que dangereux.

🎯Son but ? Afficher de la publicité de manière insistante via des fenêtres pop-ups et des redirections vers des sites douteux dans le but de toucher une commission à chaque clic. Cela ne va pas faire trop de dégâts à votre système, mais tout de même ralentir votre navigateur et mettre vos données de navigation en danger.

Exemple d’affichage d’adwares :  

ⓒ Gridbus

6- Botnet

Le botnet est un réseau de machines infectées qui sont contrôlées à distance par un cybercriminel. Si votre ordinateur fait partie d'un botnet, il devient un "zombie". Concrètement, cela signifie qu'il peut être contrôlé à distance par le cybercriminel à votre insu. L'intérêt ? Utiliser votre ordinateur pour mener des attaques massives (comme une attaque DDoS), envoyer des spams à grande échelle ou encore miner de la cryptomonnaie.

Les botnets s’installent souvent via un cheval de Troie ou un ver informatique. Ils sont particulièrement redoutables, car ils n’altèrent pas le fonctionnement de votre système visiblement.

Illustration d’une attaque via botnet : 

7- Le faux logiciel de sécurité (scareware)

Comme son nom l'indique, le scareware joue sur votre peur. Ce logiciel malveillant se présente comme un antivirus qui vous bombarde de messages inquiétants sur la sécurité de votre système. L'objectif est de vous pousser à télécharger un faux antivirus premium qui n'aura aucun effet (au mieux) ou sera un logiciel encore plus nuisible. Au départ, le scareware se présente sous la forme d'une fenêtre pop-up très difficile à fermer. Il est donc simple à identifier, à condition de garder la tête froide.

Exemple d’un faux message d’alerte d’une attaque scareware :

ⓒ saphir-mordelles.fr

8- Le logiciel malveillant sans fichier (fileless)

Le malware “sans fichier” ne s’installe pas sur le disque dur, mais s’exécute directement en mémoire vive (RAM). Cela le rend très difficile à détecter par les antivirus traditionnels. Ce type de malware exploite des outils légitimes déjà présents sur le système, une technique appelée Living off the Land (LOTL). En utilisant ces outils, le malware peut :

  • exécuter du code malveillant en mémoire,
  • modifier le registre Windows,
  • élever ses privilèges,
  • se propager latéralement sur le réseau.

9- Le ver informatique

Le ver informatique est un logiciel malveillant autonome. Il n'a pas besoin de fichier hôte pour se propager. Il se duplique et se répand rapidement sur un réseau sans nécessiter d'intervention humaine. Une caractéristique qui le rend très dangereux.

En quelques heures, il peut paralyser un système entier et injecter d'autres malwares en exploitant toutes les failles de sécurité possibles.

Illustration de la différence d’un virus informatique et de vers informariques : omputer-virus-vs-worm

ⓒ Avast

4 cas concrets de logiciels malveillants

WannaCry

Le rançongiciel le plus connu est WannaCry. En 2017, il a infecté plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays en exploitant une faille présente dans Windows. Il a été responsable de la paralysie de nombreuses entreprises et d'institutions de renoms telles que FedEx, Renault et plusieurs hôpitaux britanniques.

ⓒ Statista

Emotet

Emotet est un cheval de Troie. Il est considéré comme l'un des malwares les plus dangereux du monde. En se propageant via des pièces jointes dans des emails, il a ensuite permis l'installation d'autres logiciels malveillants comme des ransomwares. Un cauchemar pour les instituts bancaires.

© NordVPN

Pegasus

Pegasus est un logiciel espion qui a été développé par l'entreprise israélienne NSO Group. Le spyware a été massivement utilisé par des gouvernements pour surveiller des journalistes et opposants politiques. Le programme est capable de prendre le contrôle du micro, de la caméra des smartphones sans nécessiter aucune intervention du propriétaire de l'appareil.

© BBC

Zeus

Zeus est un autre cheval de Troie qui a ciblé le monde financier. Son mode opératoire était le suivant. Grâce à l'installation d'un keylogging, il capturait les coordonnées bancaires de ses victimes. Il a permis le vol de centaines de millions de dollars à travers le monde en se propageant par email et sites web corrompus.

© GeeksforGeeks

Comment ces programmes malveillants infectent-ils un système en juste 4 étapes ?

Étape 1 : vous téléchargez une application infectée

La grande force des logiciels malveillants, c'est la dissimulation. Ils se cachent dans les recoins des fichiers, prêts à exécuter leurs méfaits ou prennent la forme de logiciels fiables. De vrais caméléons informatiques.

Un collaborateur non vigilant peut très facilement télécharger un programme malveillant de plusieurs façons.

La plus courante ? La source douteuse. L'utilisateur récupère le logiciel depuis un site de téléchargement non officiel, via torrents ou sur un forum obscur sans se rendre compte du risque. D'où la nécessité d'une formation cyber.

Ensuite, on retrouve également les versions crackées ou piratées de logiciels payants qui sont généralement truffées de chevaux de Troie.

Enfin, de fausses applications prennent la forme de logiciels légitimes. Par exemple, la fausse version d'un antivirus populaire qui se révèle être un Scareware.

Étape 2 : vous cliquez sur un lien ou pièce jointe piégée dans un email

Le phishing est la principale menace informatique à laquelle font face les entreprises. En 2023, 1,76 milliard d'URL frauduleux ont été envoyés via des courriels. Une véritable épidémie.

Le phishing fonctionne selon un principe d'ingénierie sociale. Le cybercriminel envoie un email qui semble provenir d'une source légitime (banque, client, partenaire, etc.). Le contenu indique généralement au destinataire qu'il doit réinitialiser un compte pour éviter de le perdre.

Et c'est ainsi que la victime se fait piéger. Un simple clic sur un faux formulaire de contact, l'envoi de ses données bancaires ou personnelles et le mauvais tour est joué.

Le phishing peut également prendre des formes plus élaborées. Par exemple, les cadres des entreprises reçoivent des messages beaucoup plus personnalisés qu'ils pensent provenir de leurs supérieurs hiérarchiques. On parle alors de whaling (hameçonnage de gros poisson).

Comment éviter ce type de danger ? Créer des process zero trust stricts que toute l'entreprise doit respecter.

Étape 3 : vous créez des failles dans le système d’exploitation

Une fois le malware installé, il ne reste pas inactif. Sa mission principale ? Ouvrir des brèches dans votre système d'exploitation pour faciliter d'autres attaques.Le programme malveillant va d'abord désactiver vos défenses. Il neutralise l'antivirus, coupe les mises à jour automatiques et désactive le pare-feu Windows. Votre ordinateur devient alors complètement vulnérable. Ensuite, le malware installe des backdoors (portes dérobées) qui permettent aux cybercriminels d'accéder à distance à votre machine. Ces backdoors sont particulièrement vicieuses, car elles restent actives même après un redémarrage.

Étape 4 : les cybercriminels se connectent à votre réseau compromis

Les cybercriminels ont désormais un accès complet à votre infrastructure informatique. Grâce aux backdoors installées précédemment, ils se connectent discrètement à votre réseau. Une connexion qui passe souvent inaperçue.

Une fois connectés, les pirates procèdent à la reconnaissance du terrain. Ils mappent votre réseau pour localiser les bases de données, les comptes administrateurs ou les serveurs critiques, en fonction de leurs objectifs. Et puis c'est le moment de l'attaque finale. Les pirates vont :

  • chiffrer vos données (ransomware),
  • voler vos informations confidentielles (exfiltration de données),
  • utiliser votre système pour lancer d'autres attaques (botnet).

Quelles sont les conséquences d’une attaque informatique ?

Perte de fichiers ou de données sensibles

La conséquence la plus néfaste d'une attaque par malware est la destruction de vos données. Effacement de fichier, corruption de votre base de données, exfiltration d'informations sensibles... C'est ce qui peut arriver de pire à votre entreprise.

Le coût à payer est si important (interruption d'activité, coûts de récupération, atteinte à la réputation) que certaines structures ne s'en relèvent jamais.

☝️Prenons l'exemple du malware Shamoon, qui a frappé l'entreprise pétrolière Saudi Aramco en 2012. Ce programme destructeur a effacé les données de plus de 30 000 ordinateurs en quelques heures. L'entreprise a dû remplacer intégralement son parc informatique et a mis des mois à retrouver un fonctionnement normal.

Demande de rançon (cas de ransomware)

Le pire avec les attaques de ransomware, c'est leur effet paralysant. À partir du moment où les fichiers sensibles sont cryptés, il n'y a absolument plus rien à faire. Même le plus grand expert informatique du monde est impuissant.

Il n'existe que deux possibilités : payer ou se résigner à la perte de vos fichiers.

💡On vous conseille la seconde option. En effet, payer la rançon ne vous garantit absolument pas que les pirates respecteront leur parole. Dans de nombreux cas, d'ailleurs, ils ne restituent jamais les accès.

Ensuite, payer des cybercriminels pour leurs méfaits, c'est participer à une économie immorale et promouvoir une activité illégale qui fait déjà des centaines de milliers de victimes tous les ans.

De notre point de vue d'expert, la seule solution qui existe vraiment contre le ransomware, c'est la prévention. Sauvegardez régulièrement vos bases de données sur des périphériques extérieurs ou le cloud. Comme ça, en cas d'attaque, les pirates n'auront aucune prise.

Surveillance à long terme (logiciel espion)

Le logiciel espion est le malware le plus pernicieux. Il n'agit pas franchement en détruisant vos fichiers, il reste discret et surveille votre activité en permanence.

Quand une occasion se présente, il récupère vos mots de passe, capture vos conversations et enregistre vos historiques de navigation.

En business, c'est donc une arme redoutable d'espionnage industriel et de concurrence déloyale. Vos stratégies commerciales et données clients sont à la merci des pirates qui peuvent les monétiser en vous faisant chanter ou en les vendant à vos concurrents.

Détournement des activités d’une entreprise

Si par malchance le réseau informatique de votre entreprise est intégré à un botnet, les conséquences vont être fâcheuses à deux niveaux.

Premièrement, les performances de votre installation vont être diminuées. En effet, comme votre bande passante est mobilisée pour une activité tierce, vos systèmes vont ramer.

Le second problème est légal. Si les pirates utilisent votre structure pour commettre des délits, vous risquez des poursuites.

Baisse de la sécurité informatique globale

Une attaque informatique réussie va avoir pour conséquence de fragiliser votre sécurité informatique. Les malwares ne se contentent pas d'appliquer leurs missions, ils laissent également des traces dans votre système qui peuvent faciliter des attaques à venir.

Un cercle vicieux est créé : plus votre système est compromis, plus il devient vulnérable aux attaques futures.

C'est pourquoi, vous ne pouvez pas faire l'économie d'une stratégie de cybersécurité complète.

Comment se protéger des logiciels malveillants ? 5 conseils

Utilisez un antivirus et un pare-feu à jour

L'action la plus rapide et la plus simple à mettre en place pour votre cybersécurité consiste à installer un antivirus performant.

Cette protection de base va vous permettre de disposer d'une première barrière contre les attaques courantes de type ransomware, cheval de Troie, virus, etc.

Un anti-malware présente d'autres fonctionnalités intéressantes comme l'analyse manuelle de votre système, le scan de vos téléchargements et l'intégration d'un VPN pour votre navigation.

Vous pouvez opter pour une solution gratuite d'un point de vue personnel. Mais pour une entreprise, on vous conseille vraiment de vous tourner vers une offre premium pour profiter d'une sécurité maximale.

Évitez les sites ou fichiers suspects

La vigilance est la meilleure arme contre beaucoup de cyberattaques, notamment celles qui fonctionnent par ingénierie sociale (phishing, scaraware, etc.).

Avant même d'envisager une formation des équipes, il est indispensable d'implémenter des bonnes pratiques informatiques. Cela signifie :

  • reconnaître les signaux d'alarme, par exemple un email avec des fautes d'orthographe, un URL bizarre, expéditeur inconnu, etc. ;
  • bannir les sites de téléchargement douteux et les plateformes illégales ;
  • instaurer une politique stricte concernant les clés USB et supports externes.

Mettez à jour régulièrement le système d’exploitation

Travailler sur la version obsolète d'un logiciel pendant plusieurs semaines vous expose à des risques inutiles.

Alors, pour éviter les oublis qui peuvent s'avérer fatals, activez les mises à jour automatiques sur tous vos postes de travail. Windows, macOS, mais aussi vos navigateurs web, suites bureautiques et logiciels métiers doivent être constamment actualisés.

Soyez particulièrement attentifs aux applications suivantes :

  • lecteurs PDF,
  • plugins web,
  • logiciels de compression.

Ils sont souvent négligés, alors qu'ils représentent des portes d'entrée privilégiées pour les malwares.

Nous vous conseillons vivement de gérer de manière centralisée l'ensemble des mises à jour des systèmes de votre entreprise. Vous bénéficiez d'une visibilité totale sur l'état de sécurité de tout votre parc et vous effectuez les mises à jour facilement, en quelques clics.

Formez les employés aux risques cyber

D'après une étude effectuée par l'entreprise IBM, plus de 90 % des cyberattaques réussies sont le résultat d'une erreur humaine.
Un chiffre qui démontre à quel point la formation cyber est devenue indispensable pour garantir la sécurité des entreprises.

👉Chaque échelon de la structure doit être formé aux risques qui le concernent en particulier. Par exemple, les équipes dirigeantes et des secteurs finances doivent être particulièrement attentives aux risques de phishing et de whaling.

Organisez régulièrement des exercices pratiques comme l'envoi de faux emails afin d'identifier les membres de votre structure qui nécessitent une formation plus approfondie.

Créez une véritable culture de la cybersécurité avec des process clairs à suivre en cas d'infection et une politique zero trust.

Sauvegardez les données de façon sécurisée

Même avec une stratégie de cybersécurité efficace, le risque zéro n'existe pas. Vous devez donc disposer d'une sauvegarde pour éviter de perdre toutes vos données en cas de corruption par un virus ou de cryptage par un ransomware.

La meilleure garantie reste donc la sauvegarde. Automatisez le processus pour éviter les oublis et assurez-vous que les copies soient effectuées sur un support extérieur au système.

N'oubliez pas de tester régulièrement vos procédures de restauration pour éviter les mauvaises surprises en cas d'attaque.

Quel logiciel pour stopper les programmes malveillants ?

Pour disposer d'une protection efficace contre les malwares, il faut investir dans un logiciel de protection professionnel. Les simples antivirus gratuits pour les particuliers ne suffisent pas. Pour les entreprises et les indépendants, une sécurité 360° est indispensable.

Nous avons testé et analysé de nombreux logiciels antimalware, voici les références que nous vous conseillons :

  • Avast Premium Business Security est une solution dédiée aux TPE/PME avec pare-feu, détection IA des menaces zero-day et plateforme de gestion centralisée. Protection multicouche avec un focus sur les risques de phishing et de ransomwares.
  • GravityZone Small Business Security (Bitdefender) est une protection modulable qui s'adapte à votre développement. Il intègre une technologie de machine learning et d'analyse comportementale avancée et une console centralisée pour l'ensemble de vos endpoints.
  • Malwarebytes est un logiciel anti-malware et antispyware facile à prendre en main et qui s'adresse principalement aux entrepreneurs et PME sans compétences techniques. Il propose une protection multicouche IA contre les malwares. Simple et performant.
  • ManageEngine EventLog Analyzer est une plateforme de monitoring de logs permet de détecter en temps réel les comportements suspects via une analyse comportementale IA.
  • Norton 360 est un logiciel polyvalent indépendant/particulier avec protection multicouche, VPN sécurisé et gestionnaire de mots de passe. Il propose une sauvegarde cloud automatique et une fonctionnalité de surveillance du dark web pour sécuriser vos informations personnelles.

En bref : Il vaut mieux prévenir que subir

En cybersécurité, la prévention est essentielle. La plupart des attaques vont provoquer des dégâts absolument irréversibles sur vos systèmes, même si vous vous rendez compte de l'infection. La seule solution, c'est d'être préparé en amont. Cela signifie, établir une culture cyber complète avec :

  • des accès sécurisés,
  • des process bien établis en cas d'attaque,
  • une formation des équipes régulière.

Ainhoa Carpio-Talleux

Ainhoa Carpio-Talleux, Copywriter and Content Manager

Actuellement en deuxième année de licence de gestion des entreprises à Montpellier Management, Ainhoa Carpio-Talleux a embarqué dans l’univers d’Appvizer, où elle jongle avec les mots et les idées en tant que Copywriter et Content Manager. 

Jeune et déterminée, elle se démarque par son ambition, sa curiosité et son esprit d’initiative, qui lui permettent de s’approprier avec aisance les codes de l’écriture aux côtés des plumes les plus expérimentées.

Une anecdote sur Ainhoa ? Entre deux pas de danse, elle repère déjà les prochaines tendances mode.