

Dans un monde professionnel de plus en plus data driven, mieux vaut exploiter intelligemment vos données ! Mais pour ça, il faut d’abord sélectionner le logiciel de BI le plus adapté à vos besoins…
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Les finances sont le nerf de la guerre d’une entreprise.
C’est pourquoi, les DAF, les contrôleur·es de gestion et autres comptables consacrent beaucoup de temps à surveiller leur état, à s’assurer qu’elles restent au beau fixe et aussi à accompagner au mieux la direction dans ses prises de décisions stratégiques.
D’où l’intérêt d’établir régulièrement un reporting financier.
Mais ce document, si indispensable, cristallise bien des enjeux. Comment se construit-il ? Quels sont les indicateurs financiers à surveiller ainsi que les bonnes pratiques à adopter ? Comment garantir la qualité et l’exhaustivité des données traitées, notamment à l’aide de logiciels de business intelligence ?
Éclairages 💡
Le reporting financier se définit comme un outil de contrôle présentant les différentes données financières de l’entreprise sur une période précise (mois, trimestre, année, etc.).
En règle générale, il se matérialise sous la forme d’un tableau de bord, regroupant différents KPIs, ou indicateurs clés de performance.
Mais la question de l’argent touche toutes les strates d’une organisation. Par conséquent, un reporting financier ne se construit pas uniquement sur la base d’informations comptables. En fonction des situations, il peut inclure des data en provenance d’autres services, comme :
Enfin, ce rapport est d’ordinaire réalisé par le directeur administratif et financier, le comptable ou encore le contrôleur de gestion. Ces derniers veillent ainsi à la bonne santé financière de l’entreprise et sont en mesure de tirer la sonnette d’alarme au besoin.
💡 À savoir : aborder la notion de reporting financier implique généralement d’évoquer la question des outils adaptés à sa construction, en particulier les logiciels de business intelligence ou de dataviz.
👉 Exemple de reporting financier :
Le reporting financier révèle, à un instant T, les bonnes performances financières de l’organisation ou, a contrario, les points de vigilance et autres dérives.
L’objectif, par la suite, est bien évidemment de déployer des actions pour rectifier le tir et atteindre les objectifs attendus.
Ce rapport favorise et facilite la communication interne des analyses de données financières. S’il est bien construit, de manière visuelle et synthétique, il constitue un excellent support sur lequel baser les décisions du CoDir.
💡 À savoir : dans le cadre d’entreprises multi-sites ou de regroupement d’entreprises, les DAF s’appuient sur le reporting financier afin de garantir la consolidation des comptes.
Côté communication externe, il arrive de fonder les échanges sur les données présentes dans ce reporting.
💡 On pense en particulier aux relations avec les investisseurs, qui ont besoin d’obtenir régulièrement un état des lieux précis de la situation financière de l’entreprise qu’ils soutiennent.
Lorsque l’on consulte les ressources en ligne sur le sujet, on se rend vite compte que reporting financier et automatisation des données semblent aller de pair. En somme, l’élaboration de ce document induit le recours à des outils d’analytique (sur lesquels nous reviendrons plus tard).
👉 En ce sens, le reporting garantit une rapidité de traitement des data, ainsi que leur fiabilité et leur intégrité, dans l’objectif de disposer d’une vision consolidée, à tout moment, des finances de l’entreprise.
Le reporting est communément constitué d’un tableau de bord financier incluant divers indicateurs sur une période donnée.
Mais des indicateurs financiers, il en existe beaucoup !
Il incombe à chaque organisation de les définir en fonction de ses besoins et de son activité.
Plus le reporting sera aligné à ces réalités, plus il sera pertinent !
Voici néanmoins quelques KPIs financiers à surveiller de près afin de construire un bon reporting financier pour le contrôle de gestion, la direction des finances et la comptabilité :
👉 Pour plus de détails sur ces KPIs, découvrez notre article dédié aux indicateurs financiers.
💡 À savoir : bien entendu, dans la mesure où la finance revêt une dimension holistique dans toute l’entreprise, tous les éléments qui impactent son état peuvent être étudiés, à l’exemple :
Rappelez-vous, l’utilité d’un reporting réside avant tout dans son partage, auprès de votre direction par exemple, ou encore de vos investisseurs.
Conséquence : vous êtes tenu d’élaborer le document le plus visuel et lisible possible.
👉 Optez pour les bons graphiques, limitez-vous aux informations essentielles et servez-vous, pourquoi pas, des apports de la technologie pour rendre le tout dynamique et interactif.
Ce rapport n’a pas vocation à rester figé dans le temps.
On vous recommande alors de remettre constamment en question la manière dont vous le construisez, notamment au niveau du choix de vos KPIs, à mesure que votre business évolue (diversification des activités, ouverture sur le marché international, etc.).
Les données utilisées dans votre reporting doivent toujours être exactes, et bien sûr les plus récentes possible.
👉 Pour ce faire, on ne peut que vous conseiller d’utiliser les bons outils. Mais comme il s’agit d’un point crucial, on va dès à présent s’y attarder plus en détail.
Le réflexe de beaucoup de sociétés ? Commencer à établir leurs reportings financiers sur Excel. En même temps, c’est si pratique : tout le monde s’est déjà essayé au fameux tableur.
👉 Exemple de reporting financier Excel
Mais soyons clairs, procéder de la sorte présente vite des limites.
En effet, vu le faible degré d’automatisation qu’autorise l’outil, recueillir l’ensemble des données de l’organisation, puis les analyser scrupuleusement, devient vite très chronophage. De plus, Excel, c’est la porte ouverte aux erreurs de saisie qui compromettent la qualité de vos tableaux de bord.
Ajoutez à cela un rendu qui n’est pas des plus graphique et lisible, et vous comprendrez pourquoi la notion de reporting financier est fortement associée à la technologie développée par les logiciels de BI.
Vu le volume de données croissant à traiter (qui, pour rappel, ne proviennent pas toutes de la compta !), l’élaboration de rapports financiers est sérieusement facilitée par l’utilisation de solutions spécifiques.
🌟 Et les grandes stars en la matière restent les logiciels de business intelligence, ou logiciels de BI.
Leurs atouts ?
En somme, grâce à l’automatisation des processus, ces solutions suppriment les risques d’erreurs liées aux interventions manuelles, et surtout font gagner un temps précieux aux directeurs financiers, alors davantage concentrés sur des affaires stratégiques et à forte valeur ajoutée. En parallèle, la centralisation des données au sein d’un même outil assure leur consolidation.
🛠️ Exemples de logiciels de BI :
Les finances et le budget étant le nerf de la guerre, le reporting financier, indispensable aux DAF, contrôleurs de gestion et comptables, soutient le bon pilotage de l’entreprise. Grâce à lui, vous procédez à une analyse fine des différents KPIs pour surveiller la direction de l’entreprise, et opter pour une stratégie fructueuse.
Mais dans l’absolu, il n’existe pas de reporting financier type : libre à chaque structure de sélectionner les indicateurs les plus pertinents au regard de son activité et de ses objectifs.
En revanche, une chose est sûre : l’exercice requiert une grande rigueur et la fiabilité des données étudiées. De ce fait, on vous recommande chaudement le recours à un logiciel de BI, qui fera parler vos data en quelques clics, comme par magie, pour mieux vous laisser entrevoir l’avenir !