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Qu’est-ce que BPMN 2.0 ? Derrière ce sigle mystérieux se cache la version la plus récente de la norme BPMN, en vigueur depuis 2011.
Norme BPMN, kézako ? Le standard Business Process Management and Notation est la norme de notation qui encadre la modélisation des processus et l’automatisation des workflows dans une organisation.
Son objectif principal est de simplifier la représentation des processus, qu’il s’agisse de processus métiers ou de processus applicatifs, pour faciliter leur compréhension et leur exécution par tous leurs utilisateurs.
Que vous soyez DSI, CDO ou responsable métier, cet article vous aide à comprendre BPMN 2.0, ses enjeux et sa mise en application.
Le standard BPMN, ou norme BPMN, est une norme de notation en matière de modélisation des processus. Elle définit une manière de représenter les processus graphiquement pour les rendre clairs et compréhensibles auprès de toutes les personnes susceptibles d’avoir recours auxdits processus :
La norme BPMN a été créée en 2004 par la Business Process Management Initiative (BPMI). Depuis 2008, l’OMG (Object Management Group) est l’organisme garant de la standardisation de la représentation des modèles de systèmes d’information.
Le BPM, ou Business Process Management, se traduit par gestion des processus métiers. Il englobe tous les enjeux de la gestion des processus :
Par extension, « BPM » peut aussi désigner le logiciel BPM utilisé pour modéliser les processus d’une organisation.
👉 La différence entre BPM et BPMN est donc simple : le BPM est une méthode d’organisation, tandis que le BPMN est une norme codifiée.
L’enjeu principal du BPMN est de fluidifier le passage de la phase de conception et de modélisation des processus, à la phase de mise en œuvre, pour en faciliter l’exécution.
Son objectif est de rendre intelligible la compréhension de processus aussi bien par les humains que par les machines. Cela passe par une représentation la plus simple, graphique et intuitive possible. En bref, la norme BPMN est un langage commun pour faciliter la transmission d’informations liées aux processus dans une organisation grâce à :
Comme pour une langue vivante, tous les utilisateurs du BPMN ont recours à des éléments communs normés pour véhiculer du sens dans la mise en place de processus, mais aussi pour éviter les interprétations multiples et donc les risques de mauvaises interprétations.
C’est un langage complexe et suffisamment riche pour couvrir l’ensemble des processus et applications métiers possibles dans une organisation :
Exemple de processus exécutable © Iterop
Un processus modélisé, c’est bien, mais comment le rendre exécutable au niveau technique ?
Il faut pouvoir « traduire » le processus organisationnel en processus exécutable ou applicatif, pour passer du niveau métier au niveau technique, et ainsi automatiser les workflows pour gagner du temps dans l’exécution des processus. C’est ce que permet la norme BPMN en s’interfaçant avec le système d’information de votre organisation.
La notation graphique BPMN peut être « lue » et interprétée par les outils dédiés, appelés moteurs de workflow, qui vont ensuite automatiser l’exécution des processus grâce à un langage d’exécution BPEL (Business Process Execution Language).
Exemple d’automatisation d’exécution de processus avec Iterop :
Nous l’avons vu, la norme BPMN 2.0 est la dernière version en date de BPMN, depuis son actualisation en 2011 par l’OMG. C’est cette version de la norme qui fait figure de référence.
💡 La norme BPMN 2.0 correspond à la norme internationale ISO/CEI 195103.
Les enjeux, avantages et applications de BPMN développés plus haut dans cet article s’appliquent à BPMN 2.0.
Le BPMN 2.0 comprend au total 98 éléments visuels, autant d’objets utiles à la modélisation des diagrammes BPMN 2.0. Nous vous en présentons ici les principaux.
L’OMG définit des objets de base parmi les objets de flux, ou éléments de workflow :
💡 Préconisez un verbe pour le libellé d’une activité afin d’indiquer une action et d’éviter toute ambiguïté.
© bpms.info
© Université Lyon III Jean Moulin — Mooc Cartopro’s sur YouTube
👉 Avec seulement ces quatre éléments, vous êtes en mesure de créer et de modéliser des processus simples. Lorsque les processus deviennent plus complexes, il faut envisager d’ajouter d’autres objets : voyons lesquels.
Ces objets servent à identifier le « Qui » dans un diagramme pour connaître les acteurs et leurs responsabilités dans un processus.
On note :
© Bonitasoft
Les piscines (pools) sont des représentations graphiques d’un participant, qui peut être une entité ou un rôle. Le nom de l’entité ou du rôle devient alors le libellé de la piscine dans le diagramme.
La piscine peut également comprendre entièrement un processus complet et l’englober. Le libellé de cette piscine est alors le nom du processus.
Les piscines peuvent modéliser un processus horizontalement ou verticalement.
Dans tous les cas, la piscine prendre la forme d’un rectangle.
Les couloirs ou lignes d’eau (swimlanes) sont aussi des boîtes rectangulaires. Elles servent à organiser les activités dans une piscine. Elles matérialisent le plus souvent un rôle ou une sous-entité.
💡 Une activité ne peut appartenir qu’à un seul couloir.
Les groupes (groups) peuvent être utilisés pour regrouper des objets dans un couloir. Ils sont matérialisés en lignes pointillées.
Cette vidéo explique simplement ces concepts avec des exemples :
💡 La notation BPMN 2.0 est décrite en anglais par l’OMG : c’est pour cela que les dénominations officielles de chaque objet se font en anglais. Les termes francophones sont des traductions acceptées et usitées dans la communauté BPMN.
Comme leur nom l’indique, ces éléments graphiques servent à simplifier la lecture des diagrammes BPMN. Ils n’indiquent en aucun cas une action à effectuer.
Ces objets sont :
Vous vous sentez noyé·es sous toute cette théorie ? C’est normal. Mais rassurez-vous : si BPMN 2.0 est une notation très codifiée et encadrée, son but reste tout de même de simplifier la conception, la modélisation et l’exécution de vos processus.
Pour cartographier vos processus, procédez par étapes :
Pour cela, il est nécessaire de s’équiper des meilleurs outils. Nous l’avons vu plus haut, les logiciels BPM vont vous être utiles :
Quel logiciel BPM choisir ? Les modélisateurs, les gestionnaires de processus métiers ou encore les Chief Digital Officers (CDO), en charge de la transformation digitale et du management des processus, ont aujourd’hui le choix parmi l’offre logicielle. Nous vous proposons une sélection :
La gestion des processus n’est pas réservée aux grandes organisations tentaculaires. Savoir gérer ses processus, même dans une petite entreprise, c’est :