Le travail hybride : osez la flexibilité !

Le travail hybride est aujourd’hui en plein essor. Vous ne savez pas ce que c’est ? Pourtant, vous l’avez sûrement expérimenté pendant et après le confinement. 👀

Il s’agit d’un mix entre télétravail et présence en entreprise. Cette organisation demande de la flexibilité et de l’autonomie aux salariés, mais aussi une grande discipline (ceux qui ont des enfants comprendront 😄).

Du côté des managers, le travail hybride est un défi quotidien, car il faut conserver la motivation et la cohésion d’équipe avec des salariés qui se voient moins souvent. Des outils existent pour permettre la collaboration à distance et faire en sorte que le travail hybride se passe pour le mieux. On en discute ensemble ? C’est parti ! 👇

Par définition, le travail hybride associe travail à distance et sur site. Très marginal avant 2020, il s’est beaucoup développé à la suite des confinements liés à la pandémie de Covid-19. Les entreprises ont pu tester la réalité du télétravail et constater que les salariés étaient généralement aussi productifs (si ce n’est plus !) que lorsqu’ils étaient présents dans les locaux de l’entreprise.

Le modèle de travail hybride va plus loin que l’équation domicile/travail : il permet aux employés d’exercer leur profession de n’importe où (voire n’importe quand) :

• à la maison,
• chez le client,
• dans un bureau partagé,
• dans des locaux décentralisés de l’entreprise.

💡 En juin 2020, une étude du groupe Adecco révélait que 75 % des salariés français souhaitaient adopter ce mode de travail hybride.

Le modèle du travail hybride met en œuvre plusieurs enjeux d’ampleur dans le monde professionnel. Cette nouvelle organisation du travail nécessite de revoir complètement sa manière de travailler, que ce soit pour les managers ou pour les salariés. 💪

Le premier défi consiste à donner accès aux informations nécessaires à chaque salarié pour travailler depuis n’importe où (ou presque). Il s’agit non seulement de permettre l’accès, mais aussi d’organiser les circuits de diffusion. Pour cela, le système d’information doit être correctement configuré, notamment pour autoriser des connexions sécurisées depuis l’extérieur. Chaque salarié doit aussi être formé au travail collaboratif.

Elle est plus difficile quand les membres de l’équipe ne sont pas présents au même moment. La solution réside souvent dans un réseau social d’entreprise ou une messagerie instantanée comme Slack ou Discord (oui, oui, celui que vous utilisez pour discuter avec vos amis joueurs en ligne). 👌

Ces interactions virtuelles doivent cependant être complétées par des temps de « retrouvailles » en présentiel. L’avantage : des réunions moins nombreuses, mais plus efficaces !

Enfin, la communication écrite est là pour formaliser les consignes, décisions, et autres plans d’action afin de garantir le même niveau d’information à chaque salarié.

Le télétravail a enseigné aux managers qu’ils doivent faire confiance à leur équipe et leur laisser un minimum d’autonomie. Le résultat prime sur la manière de faire ou le temps passé.

Pour les responsables, manager une équipe que l’on ne côtoie pas tous les jours est plus difficile. Conserver la cohésion d’équipe est aussi une gageure : si ne plus côtoyer Jérôme de la compta et ses blagues nulles vous satisfait, il faut aussi faire l’impasse sur la bonne humeur contagieuse de Delphine 😄 ! Pour prévenir la baisse de motivation, le manager doit favoriser les moments de rencontre et faire des points réguliers.

Pour les salariés, une organisation hybride permet :

• de la flexibilité dans l’organisation de leur emploi du temps, notamment pour tenir compte de leurs contraintes personnelles (crèche, école, activités…) ;
• une plus grande autonomie dans l’exercice de leur métier, favorisant la prise d’initiative et l’innovation ;
• une meilleure qualité de vie, notamment grâce au gain de temps lié aux transports ou au déjeuner qui peut être pris à domicile.

L’entreprise y gagne aussi :

• Elle réduit ses coûts immobiliers en pouvant réduire la surface de bureaux ou en pratiquant le flex office ;
• Le travail hybride attire des talents hors du bassin d'emploi, grâce à la possibilité de travailler à distance, augmentant ainsi la possibilité de recruter de meilleurs profils ;
• Les salariés ayant de meilleures conditions de travail et de vie sont plus performants et productifs et le turnover est moins important.

Le travail hybride représente-t-il pour autant le « future of work » ? 💖 Rien n’est moins sûr.

Cette organisation provoque aussi des désagréments.

• La synergie et la cohésion des équipes sont plus difficiles à maintenir. Les employés ont moins l’habitude de travailler ensemble et la collaboration sur des projets transversaux est plus délicate ;
• Les interactions sociales sont moins nombreuses et le salarié peut se sentir isolé. Certains refusent le télétravail pour cette raison, d’ailleurs (les blagues nulles manquent parfois 😄) ;
• L’engagement est aussi plus difficile à entretenir, le manager se trouvant à distance et les équipes séparées ;
• Le travail flexible demande une organisation optimale pour que chacun trouve sa place et que le service soit assuré.

Dans une organisation fonctionnant en mode hybride, le rôle du manager est crucial. C’est lui qui va garantir la réussite de son équipe, en changeant notamment de posture. Il va passer du supérieur hiérarchique à l’accompagnateur.

Pour cela, il devra :

• renoncer au management basé sur les consignes et le contrôle, pour favoriser la responsabilisation et l’autonomie ;
• réinventer ses pratiques pour renforcer l’agilité de son équipe et sa flexibilité ;
• savoir maîtriser les outils numériques et faire preuve de créativité pour les transformer en « lieu de travail virtuel ».

Travailler en mode hybride ne s’improvise pas et, une fois en place, il faut conserver de bonnes pratiques pour que tout fonctionne le mieux possible. 💪

1. Mener la réflexion en amont : prenez le temps de discuter avec vos collaborateurs avant toute mise en place. Ils doivent pouvoir exprimer leurs préférences, notamment sur la répartition entre temps en entreprise et à distance. C’est leur bien-être professionnel (et donc leur productivité) qui en dépend ;
2. Former ses managers, car ce sont eux qui sont au cœur du processus. Ils auront besoin d’être formés pour être opérationnels, notamment sur les outils, mais aussi pour changer de posture professionnelle ;
3. Mettre en place des processus afin de sécuriser les procédures et harmoniser les façons de travailler. Le risque en travail à distance est de se retrouver avec un joyeux bazar au sein de l’espace numérique partagé 😏 ou d’avoir des circuits de décisions fantaisistes ;
4. Tenir compte du feedback des salariés afin de s’assurer que tout se passe bien, mais aussi pour améliorer ce qui dysfonctionne. Le travail hybride nécessite beaucoup de souplesse des salariés, mais aussi de l’organisation elle-même, qui doit s’adapter rapidement ;
5. Prévenir les risques psychosociaux, car le travail hybride peut générer (aussi) de la souffrance : isolement, fracture numérique, rupture de la frontière entre vie personnelle et professionnelle ne sont pas rares avec ce mode d’organisation.

Pour communiquer et travailler à distance en étant plusieurs sur un même projet, les plateformes numériques de travail collaboratif sont la bonne solution. Ces portails collaboratifs ont plusieurs fonctionnalités différentes, depuis la visioconférence au partage de documents en passant par le brainstorming, la gestion de projet et la messagerie instantanée.

Jalios est l’outil idéal si vous cherchez une plateforme collaborative simple d’utilisation pour faciliter les échanges entre les salariés. Vos tâches sont centralisées et sécurisées sur un seul et même outil, parfait pour le travail à distance. Tout le monde peut suivre votre travail en temps réel et même y participer pour une efficacité assurée. Petit plus, Jalios dispose d’une application mobile pour assurer encore plus de flexibilité !

Le travail hybride est devenu incontournable depuis la crise sanitaire. Sa mise en place est pleine d’avantages, mais aussi d’inconvénients qu’il faut prendre en compte pour que ce mode d’organisation soit bien vécu et positif à la fois pour les salariés et les entreprises.