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Les artefacts Scrum, 3 piliers pour mener un sprint efficace en équipe

Par Samantha MurLe 18/02/2021

Les artefacts Scrum sont des composantes phares du cadre de travail Scrum, qui compte parmi les méthodes agiles de gestion de projet les plus couramment utilisées pour le développement de produits web et de logiciels.

Ces artefacts participent au bon fonctionnement de la méthodologie Scrum, grâce à une transmission fluide et claire d’informations, et à la transparence du travail réalisé.

Quels sont les artefacts Scrum ? Et comment s’inscrivent-ils dans la méthode Scrum ? Voici un aperçu de ces piliers indispensables à l’efficacité de vos sprints !

Artefacts Scrum : définition

Les artefacts Scrum sont des éléments permettant de faire fonctionner le cadre de travail Scrum, en accord avec les principes et les pratiques s’inscrivant dans l’ADN de l’agilité. Au nombre de 3, ils regroupent :

  • le sprint backlog,
  • le product backlog,
  • l’incrément produit.

Suivant la méthode Scrum, ces artefacts prennent la forme de listes qui ont pour objet :

  • de matérialiser l’avancement du travail,
  • de représenter l’atteinte des objectifs,
  • de décrire la progression de l’équipe,

dans un cadre standardisé, actualisé et compréhensible de tous.

Les artefacts sont des marqueurs dans le processus de création du produit et fournissent le même niveau d’information à toutes les personnes impliquées dans la gestion de projet. Ils aident ainsi à améliorer le déroulement des sprints et la qualité des résultats.

Nous les décryptons un à un pour savoir de quoi ils retournent :

Les 3 artefacts Scrum

Le Product backlog

Le backlog de produit, ou Product backlog, est une liste ordonnée et priorisée de toutes les fonctionnalités qui doivent constituer le produit. Il contient tous les besoins recueillis pour faire évoluer le produit :

  • des user stories,
  • des fonctionnalités,
  • des corrections de bugs,
  • des améliorations, etc.

Si le Product backlog peut être consulté par chaque membre d’équipe, le Product owner est la personne qui en a l’entière responsabilité. Elle·il se charge d’en prioriser les éléments en lien avec l’équipe, selon plusieurs paramètres :

  • la valeur business,
  • le degré de risque,
  • la date de livraison souhaitée, etc.

Le Product backlog est évolutif : il sera en permanence réajusté tout au long du projet, en fonction des besoins, et en veillant à faire passer toutes les tâches les plus importantes en priorité.

⚙️ Il peut être administré à l’aide d’un logiciel de gestion de projet agile, pour un suivi agile et efficace, sur un mode collaboratif.

Le Sprint backlog

Le Sprint backlog est une liste contenant les spécifications techniques pour les tâches devant être accomplies par l’équipe de développement au cours d’une période donnée (sprint).

Chaque item présent sur la liste a été sélectionné par le Product owner et doit être développé et testé d’ici la fin du sprint en cours.

⚙️ Il peut être géré sous la forme d’un tableau de gestion de tâches, grâce à un tableau Kanban par exemple.

L’Incrément produit

L’incrément en Scrum correspond à l’ensemble des items du backlog de produits qui ont été accomplis pendant le sprint en cours.

Pour effectuer un suivi efficace de cette liste, il est essentiel de s’accorder en équipe sur la signification d’un « item finalisé ». Le Scrum master peut veiller à en harmoniser la définition au sein de l’équipe.

Les 3 notions complémentaires

La User story

Rédigée par le Product owner, parfois assisté du Scrum master, une User story est un outil utilisé pour décrire simplement un besoin de l’utilisateur.

Elle permet de matérialiser le besoin de façon claire et orientée utilisateur, afin de trouver la ou les fonctionnalités qui pourront le satisfaire, et de mieux définir les priorités du backlog produit.

Chaque story comprend les éléments suivants :

  • le profil de l’utilisateur concerné (En tant que…),
  • son besoin (je souhaite…),
  • l’objectif (afin de…).

💡 La User story n’est pas exclusivement utilisée en Scrum, mais également dans le cadre d’autres méthodes agiles, comme l’eXtreme programming.

Les Story points

Les Story points sont des unités de mesure servant à évaluer l’effort à déployer pour réaliser les user stories, selon l’ordre suivant : 1, 2, 3, 5, 8 (du plus simple au plus complexe).

💡 L’utilisation de points est généralement privilégiée à une estimation en heures.

La Definition of Done

La Definition of Done (DoD) est une liste de critères de validation permettant de s’assurer qu’une User story est « done », c’est-à-dire considérée comme véritablement terminée.

C’est à l’équipe de développement de se mettre d’accord sur cette check-list, en fonction du contexte et du type de produit développé.

💡 La livraison de toute US ne respectant pas chacun de ces critères ne pourra pas être assurée.

Vous avez désormais compris l’essentiel sur les artefacts scrum, et leurs principes fondamentaux. À vous d’activer leur potentiel en les mettant en place dans votre gestion de projet agile !

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