

Scrum board, burnup chart, mood board, logiciels de gestion de projet... découvrez les principaux outils scrum pour gérer vos projets en toute agilité.
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Scrum, scrum, scrum… Vous vous emmêlez les pinceaux avec toutes ces terminologies anglo-saxonnes en gestion de projet ?
Vous ne croyez pas si bien dire, scrum, en français, signifie mêlée. Aucun rapport avec le rugby ? 🤔
Et bien si, un peu ! Cette méthode est fondée sur le travail d’une équipe scrum polyvalente, tactique, qui se réunit pour progresser petit à petit, de façon répétée.
Pourquoi cette méthodologie plutôt qu’une autre ? Si vous développez un produit, une application par exemple, les besoins de vos clients, ou de votre employeur, ne sont pas figés. Vos propositions vont même leur donner de nouvelles idées, sur lesquelles vous allez devoir rebondir.
Cette grande flexibilité qu’on vous demande, c’est ce qu’on appelle l’agilité. Finis les cahiers des charges détaillés sous toutes les coutures ! Finie la planification rigide et contraignante !
Vous avez besoin d’une organisation plus évolutive pour votre gestion de projet web, mais suffisamment cadrée pour ne pas perdre de vue les délais, le budget et l’utilisateur final ? Nous vous présentons donc la méthode Scrum, ses avantages et comment elle est mise en place concrètement.
Parmi les méthodes agiles, basées sur le Manifeste Agile rédigé en 2001 par des experts en développement d’application, la méthode Scrum repose sur une gestion de projet collaborative et un cycle de développement :
Ainsi, les 3 piliers Scrum sont :
▷ La première ligne représente le principe des itérations, celle du dessous le principe incrémental.
Offrant plus de réactivité, elle est plus adaptée que les méthodes traditionnelles pour la gestion de projets web, tel que le développement logiciel, car elle traduit et organise les projets de façon simple, transparente et pragmatique.
Ce framework, ou cadre de travail, est utile quand :
Sa force est de se reposer sur des cycles de développements courts, adaptés en permanence, sans jamais perdre de vue l’expérience utilisateur (UX).
Parmi ses bénéfices :
Le scrum s’appuie sur :
En français, la user story est l’histoire, le récit utilisateur.
Grâce à sa connaissance, son input client, le product owner définit toutes les demandes fonctionnelles, ou features, basées sur les attentes d’un ou plusieurs types d’utilisateurs, pour ajouter de la valeur au produit.
Ces attentes sont traduites par le biais des users stories, en quelques mots, afin que toute l’équipe projet comprenne les objectifs :
« En tant que [type d’utilisateur], je voudrais [telle fonctionnalité] pour pouvoir [bénéficier de tel bénéfice] ».
Chaque user story correspond donc à une fonctionnalité, un service. Elle comporte :
De chaque user story découlent des exigences techniques, à prioriser et compiler dans le product backlog, espèce de To do list du produit à développer qui constitue l'un des 3 artefacts Scrum.
Il va évoluer en fonction de l’émergence de nouveaux besoins et de l’achèvement de certaines tâches.
Le backlog peut être représenté visuellement sous forme d’un mapping appelé user story map ou storyboard :
▷ Le flot de narration (post-it verts) représente toutes les user stories, les post-it jaunes, les détails de chacune d’entre elles.
C’est quoi un sprint scrum ?
C’est un cycle de développement. Chaque sprint dure de 2 à 4 semaines et comprend :
Pour fonctionner correctement, chaque sprint a un objectif ou sprint goal (dans le schéma ci-dessous : fondation, sécurisation, etc.) et est rythmé par les événements suivants, appelés cérémonies scrum.
Les cérémonies scrum sont les réunions rythmant chaque sprint. Elles sont au nombre de 4.
Les éléments prioritaires du backlog produit sont sélectionnés pour le sprint à venir et déplacés dans le sprint backlog.
Il s’agit de courtes réunions tenues chaque jour pour faire le point sur :
Le scrum master peut tenir un burndown chart, graphique illustrant l’avancement du projet (tâches restantes, efforts déployés).
Il prend aussi note des problèmes détectés pour dispatcher des tâches additionnelles à l’issue du meeting afin de les résoudre.
Parmi les autres outils scrum : le tableau Kanban, ou task board.
Les tâches à réaliser passent de la colonne « product backlog » à « To do » c’est-à-dire le sprint backlog, puis « en cours » puis « fait ».
🎯 De par l’adoption croissante de l’approche agile, de nombreux logiciels de gestion de projet sont utilisés par les équipes transversales de l’entreprise, parmi lesquels nous pouvons citer :
Ces solutions intègrent les fonctionnalités indispensables à la gestion de la méthode et des rôles scrum, telles que le tableau Kanban, le burndown chart, entre autres...
Elle a lieu à la fin du sprint pour présenter les livrables au client et bénéficier de son retour.
Les points d’amélioration sont ensuite ajoutés au product backlog, les features validées compilées dans l’increment backlog.
Enfin, l’équipe et le scrum master se réunissent en sprint retrospective pour faire un point sur l’organisation du dernier sprint et favoriser son amélioration continue.
À cet effet, elle peut utiliser une learning matrix, matrice divisée en quatre quadrants où chaque collaborateur colle un post-it puis vote pour les suggestions ainsi proposées, le but étant de dégager des priorités :
Sont aussi abordés les objectifs du prochain sprint.
… il faut partir à point ! En découpant le projet web intelligemment et en partageant les progressions et les blocages fréquemment, les équipes ont plus de souplesse dans l’exécution et le suivi de leurs tâches.
Le product owner avec son insight à la fois client et utilisateur final, ainsi que le scrum master, avec sa casquette de guide/maître du jeu, ont des rôles déterminants pour assurer le succès des développeurs, tout en leur garantissant un minimum d’autonomie.
L’efficacité et la productivité sont les enjeux ici, ainsi que la compétitivité. Dans le monde numérique où tout doit aller plus vite mais être qualitatif, la méthode scrum est préconisée.
C’est sûr, son organisation particulière demande un minimum de temps d’adaptation et quelques outils, ne serait-ce que des post-it colorés, mais le résultat en vaut la peine.