

Faisons toute la lumière sur cette fonction stratégique de l’entreprise, en décryptant le rôle et les missions du service RH.
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Comme beaucoup d’entreprises, Taleez a été impactée par l’année 2020. TPE spécialisée dans la gestion du recrutement, nos activités commerciales connaissaient jusque là une croissance stable. En 2020, il y a d’abord eu un coup de frein en mars, puis une accélération en septembre qui, depuis, ne s’interrompt plus.
Le coup de frein faisait sens : le ralentissement brutal de l’activité économique du pays a fait passer les recrutements au dernier plan et a stoppé beaucoup de projets RH dans les entreprises. En revanche, l’accélération de septembre nous a (agréablement) surpris. Depuis, il y a une certaine urgence chez nos prospects : ils ont des projets plus matures et l’envie de les concrétiser rapidement.
Certes, les recrutements reprennent. Eh oui, nous avons concentré nos efforts pour éduquer, développer l’outil, la marque et notre notoriété dans l’intervalle. Mais est-ce la seule raison ?
Mon ego vous hurlerait bien que oui, mais ma raison voit les choses autrement.
Avec la pandémie, les confinements et la mise en place d’un télétravail forcé quand le métier le permettait, la digitalisation des modes de travail est passée d’enjeu stratégique à enjeu de survie. Et au milieu de tout cela, les logiciels en mode SaaS (je reviens sur ce terme un peu plus bas), comme Taleez, ont su apporter les réponses adéquates à des impératifs devenus brûlants.
Dans cet article, je reviens avec vous sur une tendance que les entreprises souhaitant rester compétitives ne devraient pas ignorer.
Depuis la fin des années 1990 en France, les entreprises s’aventurent dans la digitalisation à leur rythme, façon balade sur un long fleuve tranquille.
Puis en mars 2020, le confinement est prononcé et la plupart des salariés ne peuvent plus aller au bureau ; le télétravail s’impose alors comme LA solution pour maintenir l’activité. À ce moment-là, la digitalisation se transforme en descente en rafting dans des rapides déchaînés. Plus question de s’interroger sur l’intérêt de pagayer dans le sens du courant : pour survivre, il faut suivre le rythme.
On trouve donc du matériel pour tout le monde puis on commence par installer des outils indispensables, pour communiquer et garder le lien. En télétravail, sans possibilité de voir qui que ce soit, la cohésion d’équipe devient un sujet prioritaire. Ce n’est pas un hasard si le nombre d’utilisateurs de Zoom, Microsoft Teams et Google Meet a explosé lors du premier confinement.
La stratégie à ce moment-là : établir des priorités pour maintenir l’activité qu’il est encore possible de conserver.
Par la suite, cette ligne de conduite évolue. Les entreprises sont encouragées à poursuivre le télétravail tant que la pandémie ne sera pas enrayée. Et puis on commence à remarquer que celles qui s’intéressaient déjà au télétravail, et qui avaient une stratégie digitale mature, s’en sortent globalement mieux que celles qui ont dû s’y mettre dans l’urgence.
Je dirais que c’est à ce moment-là que tout change : à partir de l’été 2020, la demande reprend auprès des éditeurs de logiciels en ligne (et pas seulement ceux qui permettent de mieux communiquer). Après tout, puisque le télétravail est parti pour durer et que les entreprises qui réussissent sont celles qui placent la digitalisation au cœur de leur stratégie, autant faire comme elles et installer un fonctionnement durable !
Avec un an de recul, on peut dire que le télétravail forcé entraîné par la crise COVID-19 a accéléré la transformation digitale des entreprises françaises.
La transformation digitale est souvent réduite à l’adoption d’outils de travail digitaux, mais c’est en réalité une réflexion globale sur la manière dont les évolutions technologiques :
Dans cet article je m’intéresse uniquement à la digitalisation des modes de travail liée au développement massif du télétravail, mais tous ces sujets sont assez liés. La digitalisation peut même être motivée par d’autres objectifs, comme le besoin de faire évoluer sa gestion de projets, par exemple.
Côté modes de travail, la digitalisation ne se résume plus à utiliser une suite bureautique et une adresse électronique, comme on a longtemps considéré que c’était le cas (ce qui revenait alors à transposer nos pratiques « papier » sur les outils informatiques).
Aujourd’hui, il s’agit avant tout de prendre du recul sur son fonctionnement actuel et ses failles, à la fois pour la productivité des entreprises, mais également pour l’expérience collaborateur, puis de se demander comment le digital peut nous aider à faire mieux.
La transformation digitale pour instaurer le télétravail implique notamment de s’interroger sur les enjeux suivants (selon vos entreprises ou vos métiers, vous en identifierez peut-être d’autres) :
Pour chacun de ces enjeux, les outils en mode SaaS ont une réponse à offrir et semblent avoir convaincu les entreprises.
Les outils SAAS (pour software as a service) sont des outils qui s’utilisent en ligne. Ils ne sont pas installés sur votre ordinateur, vous y accédez par Internet et y disposez d’un compte sécurisé (comme pour votre boîte de réception, par exemple). On trouve des outils SaaS spécialisés dans des activités très diverses : gestion RH, paie, gestion de projets, communication, support client, gestion des ventes, gestion du recrutement, etc.
De nombreuses entreprises du secteur se sont exprimées sur le sujet : la demande a fortement augmenté durant ou après le premier confinement. Je ne souhaite pas réduire la digitalisation aux outils SaaS, mais selon moi, ce n’est pas un hasard si cette tendance coïncide avec la mise en place et le prolongement du télétravail forcé.
De par le fait qu’ils soient hébergés en ligne, ils répondent déjà à une problématique qui vient directement à l’esprit quand on parle de télétravail : comment faire pour accéder à mes outils depuis chez moi si je ne peux pas me connecter au réseau sécurisé de l’entreprise ?
Un outil SaaS est accessible depuis n’importe quel ordinateur si vous disposez d’une connexion Internet. Pour cette raison, toutes les données stockées sont donc centralisées et accessibles facilement. Pour autant, la sécurité et la confidentialité de ces données sont des sujets sur lesquels l’entreprise engage sa responsabilité et sa crédibilité ; ils sont donc pris très au sérieux. La question a bien sûr lieu d’exister, vous ne devez pas hésiter à demander à votre service technique de se renseigner si cela vous inquiète.
Concernant l’usage à proprement parler, les outils SaaS ont su exploiter les possibilités du net, et ce n’est pas fini :
Selon moi, toutes ces caractéristiques viennent répondre directement aux enjeux du télétravail et font des outils en ligne une réponse très intéressante au développement d’une telle stratégie.
Même s’il peut encore être compliqué d’envisager le travail 100 % à distance pour tout le monde et sur le long terme, je pense que c’est une organisation qu’il ne faut pas négliger si vous souhaitez rester compétitif sur le marché du recrutement. Surtout depuis que la majorité des Français ont eu accès au télétravail. Voici pourquoi :
Plus qu’une nécessité liée au contexte sanitaire, le télétravail vient répondre à une vraie aspiration sociale et la digitalisation va devenir incontournable pour les entreprises. Surtout si elles souhaitent recruter des talents dont l’activité quotidienne pourrait avoir lieu ou a déjà lieu devant un ordinateur. Sans compter que vos nouveaux talents ont grandi avec les ordinateurs. Il y a fort à parier qu’ils seront plus attirés par des entreprises qui s’intéressent aux possibilités qu’offrent les nouvelles technologies, que par celles qui traînent encore des pieds.
Pour le dire simplement : pour moi, l’entreprise du futur est digitalisée.