

Savez-vous vraiment ce qu'est le travail collaboratif ? Le point sur sa définition précise, ses avantages pour la productivité de l'entreprise et ses outils.
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Le management participatif, soutenu par le climat professionnel actuel où les salariés cherchent à donner du sens à leur travail et à gagner en responsabilités, monte progressivement en puissance.
En effet, s’il bouscule les codes hiérarchiques et les usages traditionnels, à l’instar du management directif, il comporte de nombreux atouts pour l’employé·e comme pour l’entreprise. Intelligence collective, productivité accrue ou bien-être au travail constituent autant de bénéfices de ce style de management.
Mais attention, pour qu’il porte ses fruits, un certain cadre doit être mis en place : il est recommandé de bien définir en amont les « règles du jeu » et de mettre l’accent sur une communication claire et régulière.
Découvrez sans plus attendre la définition du management participatif et comment le mettre en place au sein de votre entreprise !
Le management participatif est une technique de management caractérisée par l’implication et l’obtention du consensus des collaborateurs dans les processus décisionnels.
L’avis de chaque membre de l’équipe est donc régulièrement consulté, dans la limite des compétences et des champs d’intervention précisés en amont. Conséquence : la structure hiérarchique de l’entreprise passe d’un mode vertical à un mode horizontal.
Ceci étant, il est possible qu’une partie directive soit maintenue. Par exemple : la direction identifie et définit les objectifs à atteindre. Mais la manière de les réaliser relève de la responsabilité prédéfinie de chacun.
Voici ci-dessous un schéma reprenant les différents types de management : le management directif, le management persuasif, le management délégatif (ou management consultatif) et le management participatif.
© olivier-moch.over-blog
☝️ Notez qu’il existe également le management collaboratif. Comme son nom l’indique, il met avant tout l’accent sur la collaboration entre les différents acteurs de l’entreprise. Mais son fonctionnement peut se rapprocher de celui du management participatif.
Tout d’abord, le management participatif s’appuie sur l’intelligence collective. En ce sens, il est étroitement lié au management collaboratif cité plus haut.
L’intelligence collective permet :
De plus, les problèmes et les axes d’amélioration sont traités avec plus de pertinence lorsque les équipes directement impactées peuvent exprimer leur avis.
Par ailleurs, le management participatif s’avère le mode de management préféré des salarié·es. En effet, selon une étude Qapa :
50 % des femmes et 52 % des hommes préfèrent un management ouvert et participatif.
Et pour cause, il permet d’amoindrir les tensions hiérarchiques et d’apporter aux salarié·es plus de bien-être au travail. Cela se traduit par :
L’entreprise, quant à elle, tire de nombreux bénéfices de la qualité de vie au travail et du bien-être de ses employé·es :
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Une stratégie de management participatif réussie s’appuie traditionnellement sur quatre principes fondamentaux.
La mise en place du management participatif ne fonctionne qu’à la condition de l’implication et de l’adhésion au projet de l’ensemble du personnel.
N’oubliez pas que ce style de management repose sur l’idée du consensus !
Le management participatif nécessite des conditions de travail favorables, axées sur l’écoute active et la bienveillance.
Par ailleurs, l’accent est mis sur le développement des compétences de chacun·e, dans une démarche d’épanouissement professionnel et d’amélioration continue bénéfique à l’entreprise.
Il s’agit du fondement même du management participatif, qui va de pair avec la notion d’empowerment en entreprise.
Chaque collaborateur·rice, proportionnellement à son degré de compétence et à son niveau de responsabilité, prend les décisions dans l’exécution de ses missions. Et ce sans aval d’un supérieur hiérarchique.
Il en va de même lorsqu’il s’agit de solutionner des problèmes ou de gérer des conflits (sauf, éventuellement, cas de force majeure).
☝️ Notez toutefois qu’il est aussi de bon ton de recueillir l’avis d’une personne sur un sujet qui ne la concerne pas directement : un point de vue extérieur peut se révéler pertinent !
Pour terminer, sachez que les dispositifs de régulation et d’autocontrôle sont nécessaires. Ils soutiennent l’autonomie des équipes, et garantissent leur cohésion et leur alignement avec la stratégie globale de l’entreprise.
Si la connaissance de ces principes fondamentaux contribue à la mise en place de bonnes pratiques, il convient toutefois de voir plus en détail comment mettre en œuvre concrètement votre projet de management participatif.
© colinnov
Tout projet de management participatif ne fonctionne que si les règles ont été clairement définies au préalable.
Ce sont des questions sur lesquelles nous vous recommandons de statuer. Et ce de préférence de manière collective, de sorte que l’ensemble de vos collaborateurs s’approprient ces nouveaux usages et se projettent plus facilement dans leurs nouvelles conditions de management.
Ce n’est pas parce qu’il y a management participatif qu’il n’y a plus de managers.
Mais il est important que chacun d’entre eux connaisse son rôle, son périmètre d’action, ainsi que les qualités attendues.
Parmi les qualités du manager participatif, citons :
Gardez toujours à l’esprit que le passage d’un style de management traditionnel à un style de management participatif constitue un changement radical. Cela peut se révéler déstabilisant, voire douloureux pour certain·es salarié·es.
Accompagnez donc correctement vos équipes vers ce changement :
Sans tomber dans les travers de la réunionite aigüe, le management participatif nécessite l’organisation de réunions de travail assez régulières. Celles-ci se montrent indispensables à la communication des idées, aux prises de décision et à la structuration du travail quotidien.
Mais pour coller à l’ADN du management participatif, observez certaines règles :
Tout d’abord, nous avons vu à quel point la communication se révèle indispensable pour obtenir l’adhésion des équipes quant aux principes, objectifs et contours du management participatif.
Ensuite, au quotidien, assurez-vous de la bonne circulation des informations et des données. Nous verrons plus bas que certains outils collaboratifs ont été développés en ce sens.
Nous l’avons vu, bien-être au travail et développement personnel font partie intégrante du management participatif.
C’est pourquoi nous vous conseillons de développer une culture du feedback dans votre entreprise. Ce procédé apporte deux avantages majeurs :
Bien sûr, la récolte des feedback n’a de sens que si des actions concrètes et collaboratives sont mises en place par la suite.
Enfin, considérez que le management participatif est une démarche qui s’inscrit dans la durée.
Par conséquent, il arrive que les processus adoptés nécessitent des réajustements, en fonction des besoins qui ont émergé et de l’expérimentation.
Le désilotage et l’organisation horizontale inhérents au management participatif induisent le risque d’un manque de cohésion entre les équipes et les individus, et d’alignement avec la stratégie globale.
Comment s’y prend-on pour faire émerger les idées de manière collective, obtenir le consensus, mener de concert différents projets ?
Fort heureusement nombre d’outils existent, qu’il s’agisse de techniques ou de logiciels.
Évidemment, le choix de ces outils varie en fonction des organisations. Nous en avons sélectionné certains d’entre eux, représentatifs à nos yeux de ce qui peut s’avérer le plus utile dans la mise en place de votre management participatif.
Le cercle de qualité consiste à réunir un petit groupe de personnes (trois à dix environ) appartenant au même service ou se retrouvant autour d’objectifs et intérêts communs.
Correctement animée par un modérateur, le but de cette rencontre est de résoudre des problématiques précises et de faire émerger de nouvelles idées… grâce au brainstorming par exemple !
Pouvant être traduit par « remue-méninges », le brainstorming est une technique collaborative et créative visant à résoudre des problèmes, travailler sur des projets et/ou améliorer des processus.
Couramment utilisé dans le monde de l’entreprise, son principe réside en la génération spontanée d’idées sur un sujet précis, dans le respect de certaines règles :
Les trouvailles sont ensuite organisées et hiérarchisées pour servir l’objectif initial.
La boîte à idées, à l’instar du brainstorming, sert au recueil des suggestions de l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise. À la différence que celle-ci est anonyme (les personnalités plus réservées s’expriment alors davantage) et ne repose pas sur le traitement d’un sujet précis.
Bien sûr, les idées doivent là aussi être traitées par la suite.
Créée par le psychologue américain Marshall Rosenberg, la communication non violente (ou CNV) cherche à améliorer le dialogue et à laisser la créativité s’exprimer. Elle est particulièrement utile en management participatif pour régler les conflits et nouer un dialogue équitable.
La communication non violente repose sur quatre principes :
© Mignovillard.fr
Travailler en mode participatif implique que chaque équipe et chaque individu investissent pleinement le ou les projets qui lui sont propres.
Par conséquent, un logiciel de gestion de projet s’avère indispensable pour que chacun :
Les sphères décisionnelles apprécient également les logiciels de gestion de projets : ils offrent une vision globale des avancées de l’entreprise, grâce notamment à outils de pilotage, comme des tableaux de bord.
La bonne collaboration dans le travail est un des piliers de la réussite du management participatif. Mais elle n’est rendue possible que grâce à des outils dédiés, à l’instar des plateformes collaboratives.
Partage et stockage de documents et d’informations, communication, gestion des tâches et des plannings, entre autres, se révèlent autant de fonctionnalités bénéfiques que ce type de solutions propose, à l’image de Netframe.co. Les managers fédèrent leurs collaborateurs autour des projets et des documents, et structurent leurs équipes grâce aux groupes de travail.
Dans la même veine, nous avons souligné que la réussite de votre management découle d’une communication optimisée. De ce fait, et parce que l’échange de mail s’avère chronophage et fastidieux, pensez aux outils de communication interne.
Nous avons vu précédemment en quoi l’organisation de réunions de travail pertinentes et bien menées assure en grande partie le succès de votre projet de management participatif.
Mais ne s’improvise pas la reine ou le roi de la réunion qui veut !
Ce savoir-faire nécessite la considération de nombreux paramètres. Un logiciel de réunion les prend en compte.
Grâce à ce type d’outils :
Pour finir, rappelez-vous que le management participatif ne fonctionne que dans un cadre de travail agréable et bienveillant.
C’est pourquoi nous vous recommandons l’usage de logiciels de reconnaissance ou de bien-être des employés, notamment pour encourager la culture du feedback évoquée plus haut et pour prendre la température du ressenti dans l’entreprise de manière générale.
Au final il n’existe pas un management participatif, mais des managements participatifs.
Cette technique managériale revêt toujours différentes formes, en fonction des types d’entreprises, de leur taille, mais aussi du degré de maturité quant à sa structuration. Chaque organisation utilise ses propres outils et techniques et définit ses règles.
Mais une chose reste certaine, les exemples de réussite du management participatif ont ceci en commun : l’implantation a été organisée et progressive.
Et vous, quel style de management avez-vous adopté dans votre entreprise ? Faites-nous part de vos retours d’expérience en commentaires.
Article mis à jour, initialement publié en février 2020.