

Le média de ceux qui réinventent l'entreprise
- La fraude coûte en moyenne 700 € par an et par salarié.
- Plus de 60 % des Français gonflent leurs frais de déplacement,
- 50 % leurs frais de repas,
- 43 % leurs frais d’hébergement.
Par ailleurs, le dirigeant de l’entreprise qui ne peut justifier une note de frais peut subir un redressement de l’URSSAF en cas de contrôle par l’administration fiscale.
appvizer vous conseille donc de tenir votre comptabilité à jour en y joignant les justificatifs originaux, et de lire cet article avec attention. Nous vous dévoilons en effet 12 cas de fausses factures et vous indiquons les solutions pour agir contre les fraudeurs.
Prêt à gérer vos notes de frais comme un chef d’entreprise avisé grâce à un logiciel dédié ?
C’est parti :
Les fraudeurs débordent d’imagination pour créer une fausse note de frais. La majorité d’entre eux est motivée par la recherche d’une compensation.
Cette compensation est destinée à équilibrer (au choix) :
Les fraudeurs ne manquent pas d’idées pour obtenir cette indemnité, ce complément de salaire net d’impôts…
La fausse facture de restaurant est un grand classique : les salariés comme les professions libérales en font usage.
Chacun utilise son modèle de fausse note de frais de restaurant :
La fausse note de frais d’hôtel est généralement bien plus élevée que la moyenne. Elle est accompagnée d’un justificatif de dépenses présentant un montant global.
Du simple employé envoyé en formation professionnelle au cadre du top management, chacun demande aux hôtels de gonfler le prix des nuitées pour masquer certaines dépenses non professionnelles.
La fausse facture d’hôtel Ibis, Campanile ou autre, est ainsi monnaie courante et cache généralement :
Le « client » est bien souvent le ou la conjoint.e accompagnant l’employé.e en voyage d’affaires.
Comment tricher sur sa note de frais de taxi ?
Voici deux pratiques utilisées, surtout dans les pays étrangers, et quelquefois en France :
Autre astuce en 5 étapes pour établir une fausse note de frais de taxi :
Le taxi n’est pas la seule occasion de créer une fausse note de frais de transport.
Voici maintenant 5 exemples de faux frais de déplacement constituant des fraudes.
Un déplacement professionnel est prévu. L’entreprise fournit un e-billet de première classe afin d’assurer le meilleur confort possible à son employé.
Il suffit d’échanger son billet pour un billet de seconde classe et d’empocher la différence, en fournissant le e-billet de première classe au service concerné. Les experts-comptables n’y verront que du feu.
En appliquant le même principe que celui utilisé pour le train, le fraudeur empoche cette fois-ci une somme plus élevée.
Imaginons un trajet aller-retour aux États-Unis : la différence du prix du billet entre la première et la deuxième classe représente un bénéfice important.
Remarque : la fraude avec un billet de train ou d’avion est moins grave dans la mesure où l’entreprise dépense réellement ce qu’elle avait prévu de débourser.
Le barème kilométrique est fixé par l’administration et définit le montant des remboursements des déplacements professionnels.
Il s’agit d’établir une fausse déclaration des frais kilométriques dépensés pour ce type de trajet.
Pour être sûr de toucher un maximum d’argent, il suffit de déclarer :
Il suffit de demander un justificatif de paiement auprès de son entourage pour le présenter à sa comptabilité et se faire rembourser de la somme non dépensée.
Les fraudeurs les plus malins feront attention aux horaires de travail, à la localisation, ainsi qu’au type de carburant, si ces informations sont indiquées.
Il est facile de récupérer des tickets de parking ou de stationnement pour justifier ses dépenses et empocher l’argent.
Cette pratique tend à disparaître avec l’apparition des horodateurs qui obligent à renseigner le numéro de plaque d’immatriculation (dans toute la commune de Palavas-les-Flots notamment).
Concernant les frais engagés avec un véhicule, il est donc vivement conseillé de demander la carte grise du véhicule utilisé.
Partir en voyage d’affaires et en profiter aux frais de la princesse, c’est possible. Si l’employeur n’a pas fixé de politique concernant le taux de change des devises étrangères, il est aisé de déclarer un taux plus qu’avantageux pour soi.
La marche à suivre pour frauder en toute impunité :
La conversion avantageuse de monnaies étrangères en euros est d’autant plus facile si l’on tient compte de la langue utilisée pour décrire la note de frais.
Les langues utilisées telles que le chinois et le japonais présentent en effet des caractères illisibles et incompréhensibles pour la grande majorité des Français : il est ainsi très facile de mentir sur la dénomination de la prestation, et de son montant.
Si aucune procédure de contrôle n’existe, le comptable doit vous croire sur parole !
Certains commerciaux ou cadres sont autorisés à faire des cadeaux à leurs clients.
Selon l’importance du client et du budget alloué aux cadeaux d’affaires, le cadeau peut être un simple stylo publicitaire, une boîte de chocolat, voire une bouteille d’un Grand Cru classé pour le client important ou de longue date.
La tentation est grande pour certains fraudeurs d’offrir ces cadeaux à ses amis, sa famille, ou à soi-même de manière détournée.
Une autre fausse fiche de frais passe en douceur, ni vu ni connu…
Certains fraudeurs ne manquent pas de culot et demandent à nouveau le remboursement d’une dépense déjà prise en charge par l’entreprise.
Pour y voir clair dans leur jeu :
Conseil : il faut toujours demander les justificatifs originaux et les conserver.
Des modèles de fausses factures sont disponibles sur internet pour, par exemple, créer une note de frais de restaurant vierge.
Certaines personnes utilisent par ailleurs le logiciel Photoshop avec une certaine maîtrise.
Tout membre de la société qui fraude en créant une fausse facture de toute pièce s’expose pourtant à un licenciement pour faute grave.
Le fraudeur est aussi passible de sanctions au regard de la loi :
La fabrication ou l’usage de faux documents est un délit qui peut être puni : jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.
Source : Service-Public.fr
Une question vous taraude : quelles sont les meilleures solutions pour éviter les abus et mettre les fraudeurs hors d’état de nuire ?
Les logiciels constituent l’équipement essentiel qui permet de déceler les fraudes éventuelles, et surtout de les empêcher. Vous bénéficiez d’une mise à jour automatique régulièrement, ce qui est très appréciable, notamment en cas d’évolution du barème kilométrique.
Mais avant de s’équiper, il faut tout d’abord établir un « contrat de confiance » en interne.
Le dirigeant doit établir une convention qui précise les règles à respecter concernant les dépenses engagées pour le compte de l’entreprise.
Il doit ensuite porter ces règles à la connaissance de ses employés. Le responsable des ressources humaines doit s’assurer de faire comprendre les mesures clés à tous les membres de la société concernés.
Les règles de base :
Il est utile de bénéficier d’un accompagnement juridique et de recueillir les conseils d’un cabinet d’avocats spécialisés en droit du travail. Ils connaissent les questions sociales et les différentes conventions collectives.
Pour une protection efficace contre les fausses notes de frais, il faut prendre ses dispositions. En utilisant un logiciel, vous dématérialisez les notes de frais et vous profitez d’une visibilité globale des frais engagés.
Vous gagnez du temps et vous veillez aux dépenses de vos employés :
Pour compléter, vous pouvez contrôler les collaborateurs qui effectuent le plus de déplacements, ceux qui ont le plus de dépenses professionnelles à effectuer.
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Votre PME, TPE, ETI a-t-elle été victime de fraudes ? Connaissez-vous d’autres types de fausse note de frais ? Comment avez-vous démasqué le fraudeur ?
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Article mis à jour, publié initialement en janvier 2019.