

Obligations comptables. Ces deux mots vous hérissent le poil ? Rassurez-vous, on vous explique les grands principes de la comptabilité et les règles comptables à respecter - simplement, promis.
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Vous êtes entrepreneur·se, jeune chef·fe d’entreprise ou vous vous occupez de la comptabilité de votre organisation ?
Alors vous ne pouvez pas échapper à la comptabilité en partie double.
En effet, chaque vente (ou achat) et chaque transaction induisent des écritures comptables.
Pas de panique, une fois la logique assimilée, ça deviendra un jeu d’enfants !
Alors, concentrez-vous, éteignez votre téléphone et toute source de distraction, et vous voilà prêt pour déchiffrer les principes de base de la comptabilité en partie double.
Avant toute chose, il faut comprendre que la comptabilité générale repose sur deux principes fondamentaux :
Le principe de comptabilité en partie double, que l’on retrouve dans le journal comptable, permet de retracer l’origine de chaque opération, sur une période donnée. Il limite donc les risques de fraude, tout en rationalisant les informations collectées par le système comptable. Ainsi, chaque société est à même de retranscrire l’ensemble des opérations avec chacun de ses partenaires (clients, fournisseurs, organismes sociaux, banques et l’État).
Quant aux conventions d’écriture, elles permettent de maîtriser les opérations comptables de base.
💡 Il est fondamental de bien comprendre le fonctionnement des trois types de comptes pour passer correctement les écritures comptables :
Il faut bien avoir en tête que le débit, les charges et l’actif sont toujours à gauche des comptes, tandis que le crédit, les produits et le passif sont toujours à droite. Il s’agit simplement ici d’appliquer les conventions de fonctionnement des comptes.
Pour faire simple, retenez une chose : les comptes de charges et d’actif augmentent par le débit et baissent par le crédit. A contrario, les comptes de produits et de passif augmentent par le crédit et diminuent par le débit.
Maintenant, il ne vous reste plus qu’à bien distinguer les comptes remontant dans le bilan et ceux qui rentrent dans le compte de résultat.
Pour finir, il vous suffira de savoir répertorier correctement les comptes de charges et de produits, sans oublier les comptes d’actif et de passif.
On vous explique tout ça dans le paragraphe suivant.
La comptabilité d’une entreprise se décompose en plusieurs comptes.
On retrouve notamment le bilan et le compte de résultat. Ces deux comptes permettent de mesurer les stocks et les flux d’une entreprise.
L’actif d’un bilan englobe tout le patrimoine de l’entreprise, acquis au moyen des ressources figurant au passif.
Les règles de comptabilisation imposent que l’actif soit toujours égal au passif, quel que soit le résultat de l’exercice. C’est le principe de la comptabilité en partie double. En effet, pour enregistrer un flux financier, il faut inscrire deux sommes identiques :
Le compte de résultat regroupe l’ensemble des produits (enrichissements) et des charges (appauvrissements) enregistrés sur un an.
Le compte de résultat permet de savoir si l’entreprise est bénéficiaire ou déficitaire. Pour ce faire, on calcule :
☝️ Attention, un résultat peut en cacher un autre ! En effet, si une entreprise décide de vendre une immobilisation corporelle (par exemple, un immeuble), elle pourra dégager un résultat exceptionnel conséquent, et de fait, un résultat de l’exercice largement bénéficiaire. Pour autant, cela ne signifie pas que l’exploitation soit rentable ni que la cession de l’immeuble soit une opération juteuse à long terme.
Il existe des principes comptables à respecter pour enregistrer une écriture comptable en bonne et due forme :
Au premier abord, la comptabilité peut effrayer puisqu’elle s’appuie sur un raisonnement non intuitif pour les novices en la matière. Mais en pratiquant, on deviendrait presque accro 😉 !
Pour rappel, nous l’avons vu précédemment, les comptes d’actif du bilan et de charges du compte de résultat augmentent par le débit et baissent par le crédit.
Dans la même logique, les comptes de passif du bilan et les produits du compte de résultat augmentent par le crédit et baissent par le débit.
Prenons un exemple pour y voir plus clair : l’entreprise Testela livre des marchandises au client M Jevetout pour 500 euros, le 1er mars. Testela envoie la facture à la même date.
Cette vente induit les écritures comptables suivantes :
Le client M Jevetout paie sa facture le 30 mars par chèque.
Voici les écritures comptables qui en découlent :
Le 3 avril, la banque informe la société Testela que les 500 € ont bien été encaissés sur son compte.
Voici alors la traduction comptable en découlant :
Au final, les comptes ont été impactés de la sorte :
Afin de comprendre l’enregistrement des opérations comptables, il est essentiel de bien appréhender ces règles d’écritures comptables.
💡 Pensez aux logiciels comptables pour vous faciliter la tâche ! Par exemple, Sage Business Cloud Compta est une solution 100 % cloud adressée aux TPE et PME. Grâce à l’importation de vos données bancaires et de facturation, vous générez automatiquement des écritures respectant les principes de la comptabilité en partie double. Fini le casse-tête et les risques d’erreur !
Vous avez lu jusqu’ici ? Bravo ! Vous voyez, ce n’était pas sorcier, débit = crédit !
Maintenant que vous maîtrisez l’ensemble des règles comptables sur le bout des doigts, vous comprenez que la comptabilité est un travail de longue haleine. Heureusement, vous pouvez investir dans un logiciel afin d’automatiser les enregistrements comptables, et ainsi gagner du temps, éviter les erreurs et optimiser votre trésorerie.