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La comptabilité en partie double, c’est simple comme bonjour !

Vous êtes entrepreneur·se, jeune chef·fe d’entreprise ou vous vous occupez de la comptabilité de votre organisation ?

Alors vous ne pouvez pas échapper à la comptabilité en partie double.

En effet, chaque vente (ou achat) et chaque transaction induisent des écritures comptables.

Pas de panique, une fois la logique assimilée, ça deviendra un jeu d’enfants !

Alors, concentrez-vous, éteignez votre téléphone et toute source de distraction, et vous voilà prêt pour déchiffrer les principes de base de la comptabilité en partie double.

Quel est le principe de la comptabilité en partie double ?

Avant toute chose, il faut comprendre que la comptabilité générale repose sur deux principes fondamentaux :

  • 💥 la notion de partie double : chaque écriture dans un compte trouve sa contrepartie dans un autre compte. En clair, chaque montant sera notifié deux fois : la première au débit d’un compte, et la deuxième au crédit d’un autre compte.

  • 💥 les conventions d’écriture : elles déterminent quelle partie du compte (les débits ou les crédits) doit être impactée pour chaque écriture.

Le principe de comptabilité en partie double, que l’on retrouve dans le journal comptable, permet de retracer l’origine de chaque opération, sur une période donnée. Il limite donc les risques de fraude, tout en rationalisant les informations collectées par le système comptable. Ainsi, chaque société est à même de retranscrire l’ensemble des opérations avec chacun de ses partenaires (clients, fournisseurs, organismes sociaux, banques et l’État).

Quant aux conventions d’écriture, elles permettent de maîtriser les opérations comptables de base.

💡 Il est fondamental de bien comprendre le fonctionnement des trois types de comptes pour passer correctement les écritures comptables :

  • ✔️ les comptes en T, aussi appelés de base, servent à enregistrer toutes les opérations. On retrouve le débit à gauche et le crédit à droite.
  • ✔️ le compte de résultat regroupant une partie des comptes de base. Il sert à déterminer le résultat de l’exercice (bénéfice ou perte). On distingue les charges à gauche et les produits à droite.
  • ✔️ le bilan synthétisant les comptes de base. Il représente les avoirs et les dettes de l’entreprise, et permet d’obtenir une photographie patrimoniale de l’entreprise à un instant T, généralement au 31 décembre de chaque année. On retrouve l’actif à gauche et le passif à droite.

Il faut bien avoir en tête que le débit, les charges et l’actif sont toujours à gauche des comptes, tandis que le crédit, les produits et le passif sont toujours à droite. Il s’agit simplement ici d’appliquer les conventions de fonctionnement des comptes.

Pour faire simple, retenez une chose : les comptes de charges et d’actif augmentent par le débit et baissent par le crédit. A contrario, les comptes de produits et de passif augmentent par le crédit et diminuent par le débit.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à bien distinguer les comptes remontant dans le bilan et ceux qui rentrent dans le compte de résultat.

Pour finir, il vous suffira de savoir répertorier correctement les comptes de charges et de produits, sans oublier les comptes d’actif et de passif.

On vous explique tout ça dans le paragraphe suivant.

En quoi consiste la classification des comptes en partie double ?

La comptabilité d’une entreprise se décompose en plusieurs comptes.

On retrouve notamment le bilan et le compte de résultat. Ces deux comptes permettent de mesurer les stocks et les flux d’une entreprise.

Le bilan

L’actif d’un bilan englobe tout le patrimoine de l’entreprise, acquis au moyen des ressources figurant au passif.

Comptabilité en partie double : le bilan© economie.gouv.fr

Les règles de comptabilisation imposent que l’actif soit toujours égal au passif, quel que soit le résultat de l’exercice. C’est le principe de la comptabilité en partie double. En effet, pour enregistrer un flux financier, il faut inscrire deux sommes identiques :

  • 👉 le premier expliquant la provenance de l’argent,
  • 👉 le second détaillant l’utilisation de cet argent.

Le compte de résultat


Le compte de résultat regroupe l’ensemble des produits (enrichissements) et des charges (appauvrissements) enregistrés sur un an.

Comptabilité en partie double : le compte de résultat© economie.gouv.fr

Le compte de résultat permet de savoir si l’entreprise est bénéficiaire ou déficitaire. Pour ce faire, on calcule :

  • le résultat d’exploitation découlant de l’activité économique courante,
  • le résultat financier lié aux incidences de la gestion financière,
  • le résultat exceptionnel résultant d’une opération exceptionnelle.

☝️ Attention, un résultat peut en cacher un autre ! En effet, si une entreprise décide de vendre une immobilisation corporelle (par exemple, un immeuble), elle pourra dégager un résultat exceptionnel conséquent, et de fait, un résultat de l’exercice largement bénéficiaire. Pour autant, cela ne signifie pas que l’exploitation soit rentable ni que la cession de l’immeuble soit une opération juteuse à long terme.

Quelles sont les obligations d’une comptabilité en partie double ?

Il existe des principes comptables à respecter pour enregistrer une écriture comptable en bonne et due forme :

  • il convient tout d’abord d’enregistrer les opérations chronologiquement ;
  • les colonnes débit et crédit doivent s’équilibrer ;
  • il faut saisir l’écriture inverse pour annuler une opération ;
  • chaque écriture fait référence à une pièce justificative numérotée pour justifier de son existence.

Comment fonctionnent les écritures comptables dans une comptabilité en partie double ?

Au premier abord, la comptabilité peut effrayer puisqu’elle s’appuie sur un raisonnement non intuitif pour les novices en la matière. Mais en pratiquant, on deviendrait presque accro 😉 !

Pour rappel, nous l’avons vu précédemment, les comptes d’actif du bilan et de charges du compte de résultat augmentent par le débit et baissent par le crédit.

Dans la même logique, les comptes de passif du bilan et les produits du compte de résultat augmentent par le crédit et baissent par le débit.

Prenons un exemple pour y voir plus clair : l’entreprise Testela livre des marchandises au client M Jevetout pour 500 euros, le 1er mars. Testela envoie la facture à la même date.

Cette vente induit les écritures comptables suivantes :

  • 📌 vente de marchandises pour un total de 500 euros : dans le compte de résultat, on crédite le compte « vente de marchandises » ;
  • 📌on constate alors une créance sur le client M Jevetout qui n’a pas encore réglé les marchandises. On débite le compte client de M Jevetout de 500 euros.

Le client M Jevetout paie sa facture le 30 mars par chèque.

Voici les écritures comptables qui en découlent :

  • ✅on crédite le compte client de M Jevetout de 500 euros pour annuler la créance en cours ;
  • ✅on débite le compte « valeurs à l’encaissement » de 500 euros puisque l’entreprise Testela remet le chèque à sa banque (eh oui, rappelez-vous, les comptes à l’actif augmentent par le débit !).

Le 3 avril, la banque informe la société Testela que les 500 € ont bien été encaissés sur son compte.

Voici alors la traduction comptable en découlant :

  • ✔️on contrepasse la dernière écriture en créditant le compte « banque — valeurs à l’encaissement » (si vous avez bien suivi, les comptes à l’actif du bilan diminuent par le crédit) ;
  • ✔️on débite de 500 euros le compte Banque, à savoir un compte à l’actif qui augmente toujours par le débit.

Au final, les comptes ont été impactés de la sorte :

  • 👉 compte de résultat : le produit d’une vente de 500 euros vient augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise Testela et participe ainsi au résultat de l’exercice ;
  • 👉 bilan : le compte en banque (à l’actif) de l’entreprise Testela augmente de 500 euros.

Afin de comprendre l’enregistrement des opérations comptables, il est essentiel de bien appréhender ces règles d’écritures comptables.

💡 Pensez aux logiciels comptables pour vous faciliter la tâche ! Par exemple, Sage Business Cloud Compta est une solution 100 % cloud adressée aux TPE et PME. Grâce à l’importation de vos données bancaires et de facturation, vous générez automatiquement des écritures respectant les principes de la comptabilité en partie double. Fini le casse-tête et les risques d’erreur !

Comptabilité en partie double : on résume

Vous avez lu jusqu’ici ? Bravo ! Vous voyez, ce n’était pas sorcier, débit = crédit !

Maintenant que vous maîtrisez l’ensemble des règles comptables sur le bout des doigts, vous comprenez que la comptabilité est un travail de longue haleine. Heureusement, vous pouvez investir dans un logiciel afin d’automatiser les enregistrements comptables, et ainsi gagner du temps, éviter les erreurs et optimiser votre trésorerie.

Actuellement Editorial Manager, Jennifer Montérémal a rejoint la team Appvizer en 2019. Depuis, elle met au service de l’entreprise son expertise en rédaction web, en copywriting ainsi qu’en optimisation SEO, avec en ligne de mire la satisfaction de ses lecteurs 😀 !

Médiéviste de formation, Jennifer a quelque peu délaissé les châteaux forts et autres manuscrits pour se découvrir une passion pour le marketing de contenu. Elle a retiré de ses études les compétences attendues d’une bonne copywriter : compréhension et analyse du sujet, restitution de l’information, avec une vraie maîtrise de la plume (sans systématiquement recourir à une certaine IA 🤫).

Une anecdote sur Jennifer ? Elle s’est distinguée chez Appvizer par ses aptitudes en karaoké et sa connaissance sans limites des nanars musicaux 🎤.

Jennifer Montérémal

Jennifer Montérémal, Editorial Manager, Appvizer

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